ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
Photo: Yander Zamora

« Dans ces pages, nous avons confirmé que le journalisme peut et doit être une arme efficace à l’heure de faire face à la guerre des idées à laquelle nous sommes soumis. Une guerre qui aujourd’hui prend des dimensions supérieures. Nous sommes persuadés que Juventud Rebelde continuera d’être, comme l’a demandé Fidel dans ses paroles fondatrices, un journal de qualité », a déclaré Yuniasky Crespo Baquero, Premier secrétaire du Comité national de l’Union des jeunesses communistes, lors du gala donné à l’occasion des 50 ans de ce quotidien, en présence de Miguel Diaz-Canel, membre du Bureau politique et Premier vice-président du Conseil d’État et du Conseil des ministres.

Dans le cadre de l’hommage, qui a eu lieu au Théâtre Lazaro Peña, deux présents ont été offerts de la part du collectif des travailleurs de Juventud Rebelde à Fidel – son fondateur et l’un de ses prestigieux chroniqueurs– et à Raul. Des tableaux réalisés à l’acrylique sur toile, représentant les deux leaders à l’époque où ils étaient dans l’Armée rebelle ont été remis à Miguel Diaz-Canel par Marina Menendez, la directrice du journal, et par le caricaturiste Lazaro Miranda (Laz), auteur des œuvres.

Le gala a également été l’occasion de rendre hommage au travail du photoreporter Juan Moreno, qui avec 46 ans d’activité, est l’un des fondateurs, les plus actifs et expérimentés dans la formation des jeunes générations de photographes.

Au nom des jeunes journalistes, Susana Gomez Bugallo, a évoqué cet « esprit mystérieux » qui, affirment ceux qui le connaissent, rode dans les couloirs, et « se charge de faire en sorte que l’envie d’écrire continue de nous habiter, que les idées deviennent des mots et des paragraphes, aux sentiments profonds. Des plumes parmi les plus appréciées sont passées par ici, et certains y sont encore… Ces traces ont forgé l’identité de la «Jeunesse rebelle », a-t-elle déclaré.

Le gala accueillait le pianiste Frank Fernandez, le musicien de jazz Michel Herrera et son groupe Vocalité, David Blanco, les compagnies Rakatan et Habana Compas Dance.

La cérémonie était présidée par Rolando Alfonso Borges, chef du Département du Comité central du Parti, Armando Hart, directeur du Bureau du Programme martinien et président de la société José Marti, ainsi que d’autres dirigeants de l’UJC.