
Revendiquer les principes fondamentaux de l'Organisation continentale des étudiants latino-américains et caribéens (OCLAE), et célébrer le 50e anniversaire de sa fondation, figurent parmi les objectifs de la Rencontre régionale des étudiants anti-impérialistes, qui se tiendra à La Havane du 11 au 13 août. Selon des déclarations à Granma d’Heidi Villuendas Ortega, présidente de l'organisation, environ 120 délégués des 38 fédérations membres sont attendus, ainsi que d'autres invités, et une représentation de la Fédération étudiante de l'enseignement secondaire et de la Fédération des étudiants universitaires, qui préside l’OCLAE depuis sa fondation.
Des ateliers sur l'histoire et l'évolution du mouvement étudiant en Amérique latine et dans les Caraïbes et ses défis pour l'avenir, la situation qui prévaut dans la région et la nécessité de continuer à promouvoir la lutte anti-impérialiste seront à l'ordre du jour de la rencontre.
Heidi Villuendas a également ajouté : « Nous allons aborder l’un des principaux axes de réflexion de l'organisation, lié à la lutte pour une éducation publique gratuite et de qualité, et exiger que l'éducation ne soit pas utilisée comme une marchandise, comme un moyen de faire des affaires ».
Cet événement aura lieu à la Maison de l’Alba, à l'Université de La Havane (où l’OCLAE a été fondée) et sur la Place de la Révolution. Des échanges sont prévus avec des personnalités et des intellectuels, ainsi qu’un hommage à des héros et des hommes illustres de la région, ainsi qu’à José Rafael Varona « Fefel », un jeune leader étudiant portoricain décédé après avoir été blessé lors d’un bombardement nord-américain au Vietnam.
Les délégués remettront également à Fidel la médaille commémorative pour le 50e anniversaire de l’OCLAE, et lui feront parvenir un présent pour son 90e anniversaire au nom du mouvement étudiant d’Amérique latine et des Caraïbes, « bien que le plus grand cadeau que nous puissions lui faire soit de continuer à nous battre pour les drapeaux qu’il a brandis dans la région.
Une mission que les jeunes générations de Latino-américains et Caribéens doivent continuer à promouvoir et à faire avancer », a conclu Ortega Villuendas.