
LA grande équipe que nous sommes tous a reçu avec une profonde tristesse la nouvelle de la disparition physique du leader historique de la Révolution, le commandant en chef Fidel Castro Ruz. Les témoignages de remerciement pour son engagement total et inconditionnel en faveur du sport cubain ne se sont pas fait attendre.
Le directeur technique de l’équipe des Crocodiles de Matanzas, Victor Mesa, un baseballeur qui était très apprécié par Fidel, nous a fait part de ses sentiments : « J’ai souvent été près de lui et c’est avec une vice émotion et une grande affliction que nous avons appris la nouvelle. C’est une des nouvelles les plus dures que nous avons reçue ces dernières années. Elle a fait l’effet d’une bombe au sein de toute la famille du sport cubain », a déclaré par téléphone l’ancienne star des équipes de Villa Clara et de la sélection nationale.
« Sur le trajet de retour en bus vers Matanzas, les joueurs avaient les larmes aux yeux. J’ai dû me lever et leur remonter le moral, en leur signalant que le meilleur hommage que l’on puisse rendre à Fidel c’était d’offrir un meilleur spectacle au peuple, de sortir notre meilleur jeu et de continuer de défendre dignement nos couleurs dans n’importe quelles circonstances », a ajouté Victor d’une voix cassée par l’émotion.
Roger Machado, l’entraîneur en chef des Tigres de la province de Ciego de Avila, le champion en titre, a déclaré quant à lui : « Nous étions à l’hôtel hier soir (le vendredi 25 novembre) après avoir disputé notre match contre Villa Clara, lorsque nous avons reçu la nouvelle, qui nous a profondément bouleversés. Fidel était âgé de 90 ans, mais nous avons été surpris et peinés d’apprendre son décès. Toute l’équipe s’est réunie vers minuit pour écouter l’émouvante allocution de Raul », a-t-il dit.
« Nous avons perdu un des leaders les plus influents du monde et du 20e siècle, mais il nous faut continuer d’aller de l’avant, donner continuité à ses idées et suivre chacun de ses enseignements », a souligné l’entraîneur.
Pour sa part, le lanceur Oscar Gil, l’un des héros du seul titre conquis par l’équipe d’Holguin et actuel entraîneur de l’équipe de Granma, devait signaler :
« Jusqu’ici, notre équipe avait affiché un bilan assez négatif, avec de nombreuses défaites et deux victoires seulement. Mais le samedi matin, lorsque nous nous sommes réunis, les joueurs et les entraîneurs avaient du mal à parler tant l’émotion était forte. Aucun d'entre nous ne s'y attendait, et nous avons été sidérés en apprenant cette terrible nouvelle, parce que nous pensions que Fidel serait éternel. Mais nous pensons à lui, nous l'évoquons dans nos actes ou nos pensées, il est toujours avec nous », a-t-il conclu.








