« Ce Congrès sera un succès dans la mesure où nous serons capables de comprendre les préoccupations de nos travailleurs et de nos bases syndicales », a déclaré Ulises Guilarte de Nacimiento, membre du Bureau politique du Parti et Secrétaire général de la Centrale des travailleurs de Cuba, dans une conférence de presse.
Le Secrétaire général a fait référence aux très nombreuses réunions de préparation du Congrès, qui se sont déroulées depuis janvier de l'année dernière dans chaque centre de travail de l'Île, et il a souligné le rôle des délégués qui auront pour tâche de transmettre les préoccupations des travailleurs cubains lors du 21e Congrès de la CTC.
Guilarte de Nacimiento a indiqué que, durant ces réunions, environ 180 000 interrogations et propositions ont été recueillies, lesquelles ont été analysées avec les Conseils de l'administration provinciale des territoires. Parmi les préoccupations, les questions concernant les insatisfactions par rapport aux salaires et à la politique de l'emploi ont été les plus nombreuses.
À propos des salaires, il a indiqué que les insatisfactions des travailleurs sont dues au pouvoir d’achat insuffisant face aux prix des marchés de détail dans le pays. Il a fait référence à la fluctuation de la main-d'œuvre qualifiée et l'impact de la diversification des formes de gestion non étatique, des questions qui feront l'objet de débats dans les commissions 3 et 5 du Congrès.
Et de poursuivre en signalant la nécessité d'appeler les masses laborieuses cubaines à s'impliquer davantage dans la bataille économique que mène le pays pour sa durabilité, et déclaré que le 21e Congrès et le défilé du 1er Mai seront des scénarios pour dénoncer le blocus économique, commercial et financier criminel imposé à l'île par les États-Unis, ainsi que la politique interventionniste du gouvernement de Trump contre la République sœur bolivarienne du Venezuela.
Quant à Ismael Grullet Pérez, membre du Secrétariat national de la CTC, il a annoncé la participation de 52 délégués étrangers au Congrès, ainsi que la présence de 16 pays invités et de 30 organisations, la plupart membres de la Fédération syndicale mondiale, dont Cuba est membre fondateur.








