ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
Photo: Juvenal Balán

NOMBREUX sont les bastions qui nous distinguent en tant que nation mais, d'une certaine manière, tous passent par un principe inaliénable, un principe que nous avons hérité des exploits de l'indépendance, chèrement défendu par notre Héros national José Marti et définitivement légitimé par Fidel et la génération du Centenaire : l'unité.

Ce principe repose sur un mot devenu une authentique tradition, l'essence de notre résistance, de la force qui nous a maintenus fermes et inébranlables chaque fois que des circonstances adverses menaçaient le destin de la Patrie.

Il n'y a aucun doute dans cette thèse, car l'histoire s’est chargée de le prouver. Quelle que soit la force des volontés individuelles, seule la cohésion de toutes ces volontés rend possible le rêve, approfondit les racines de la liberté et permet à l'avenir non pas d'être un destin utopique, mais l'objectif tangible de millions de Cubains.

Pour ceux qui ne connaissent pas l'avenir de notre temps de lutte et de bataille, il n'y a pas de meilleur exemple de ces vérités que la Journée internationale des travailleurs. Au-delà de la signification profonde de cette date pour le mouvement ouvrier, de son symbolisme pour honorer ceux qui ont payé de leur sang le chemin du travail juste, c'est une journée qui démontre au monde et à nous-mêmes la valeur de marcher côte à côte, de relever des défis avec le sens du devoir.

Cette fois-ci, la date approche au milieu d'un scénario international particulièrement instable, dans lequel la voix du pouvoir résonne en se faisant entendre plus fort que d'autres, dans lequel les agressions contre la souveraineté ont atteint des niveaux impensables de bassesses et de mensonges. Comme tant d'autres fois, nous sommes une cible directe pour ceux qui ne pardonnent pas notre détermination sans faille à maintenir la voie choisie ; c'est pourquoi nous avons fait de cette page convulsive la meilleure des lectures : l’heure est à l’unité.

Nous réagissons avec la décision inébranlable d'aller de l'avant sans hâte, mais sans pause, en arrachant des morceaux des problèmes avec l'effort quotidien. Nous répondons par l'attachement à une Constitution qui appartient à tous, parce qu'elle a été faite par la majorité. Nous réagissons en produisant, en travaillant, en créant les valeurs économiques qui soutiennent l'essence humaniste de notre société et, comme toujours, en élevant notre voix contre ceux qui privent les peuples de leurs droits.

Les raisons qui nous interpellent pour participer à ce défilé sont suffisamment fortes pour que tout cœur révolutionnaire soit ému par l'inéluctable responsabilité de marcher pour Cuba.

HONORER HONORE

La traditionnelle cérémonie de remise des titres honorifiques de héros et héroïnes du travail de la République de Cuba a été présidée par José Ramon Machado Ventura, deuxième secrétaire du Comité central du Parti communiste.

L’événement solennel s’est déroulé le 29 avril dans la salle du protocole El Laguito, à La Havane, dans le cadre des nombreuses activités prévues à l’occasion du 1er Mai.

Une femme et sept hommes ont été décorés par Machado Ventura qui, dans ses félicitations, a résumé les sentiments des camarades et des proches de ceux qui ont été honorés pour leurs mérites exceptionnels dans leur vie professionnelle, mérites qui ont été soulignées par Milagro de la Caridad Pérez Caballero, membre du Secrétariat national de la Centrale des travailleurs de Cuba (CTC), qui a prononcé le discours de clôture.

Leurs vies et leurs œuvres sont remarquables, car ils ont travaillé humblement, avec dévouement, intégrité et altruisme dans l'exercice de leurs fonctions, a-t-elle souligné en mentionnant les différents métiers et professions des travailleurs récompensés : Alberto Vazquez Garcia, le vice-amiral Pedro Miguel Pérez Betancourt, Luis Camejo Mena, Pedro Antonio Brunet Pedroso, Bertha Luz Rodriguez Lopez, Pablo Orlando Nodarse Pérez, Alberto Tomas Soler Omares, et Emerio Travieso Alonso.

À cette cérémonie, 49 travailleurs et sept collectifs de travail ont été décoré, en l’occurrence de l’Ordre de Lazaro Peña première, deuxième et troisième classe, et de la Médaille Jesus Menendez.

Ils ont reçu ces distinctions des mains des membres du Bureau politique Ulises Guilarte de Nacimiento et Teresa Amarelle Boué, respectivement Secrétaires générales de la CTC et de la Fédération des femmes cubaines, ainsi que d'autres dirigeants d'organisations politiques, syndicales et de masse qui ont présidé la cérémonie, à laquelle a également assisté Mme Maikel Makuayiba, présidente de la Fédération syndicale mondiale.