ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
Fidel a représenté le mouvement des Non-alignés sur plusieurs scènes internationales. Cuba a assuré la présidence tournante du Mnoal de 1979 à 1983 et de 2006 à 2009. Photo : Joaquín Viñas

« Le mouvement des Non-alignés (Mnoal) a réussi à rassembler un nombre considérable de pays de divers horizons politiques qui ont démontré la possibilité d'agir ensemble sur un certain nombre de questions importantes. On pourrait affirmer que la clarté et la détermination avec lesquelles ce mouvement agit à l’heure actuelle vis-à-vis des problèmes économiques du monde sous-développé dépendra en grande partie son avenir. »
C'est avec cette vision futuriste que le commandant en chef Fidel Castro définissait le rôle dirigeant du Mnoal, durant la 3e Réunion ministérielle du Bureau de coordination de cet organe, tenue à La Havane en mars 1975.
Plus de 60 ans après sa fondation, lors de la Réunion ministérielle du Bureau de coordination du mouvement des Non-alignés, qui s'est achevée le 21 juillet à Caracas, Cuba a ratifié son engagement incontournable en faveur du multilatéralisme et des efforts visant à progresser vers un ordre international démocratique, juste et équitable répondant aux exigences de paix et de développement durable de tous les peuples; un monde qui « sera possible si nous nous luttons ensemble pour y parvenir », a déclaré le ministre cubain des Relations extérieures Bruno Rodriguez Parrilla.
« Sur le plan économique, le sous-développement, la pauvreté, la faim et la marginalisation découlant de l'ordre économique international injuste en vigueur ont été aggravés par l'impact des modèles néolibéraux », a indiqué Rodriguez Parrilla.
Dans un contexte international qu'il a qualifié de « dangereux et complexe », dans lequel la sécurité et le bien-être de nos nations sont confrontés à des défis sans précédent et dans lequel l'unité et la solidarité sont indispensables pour la paix et le développement de nos peuples, le Mnoal doit continuer à être – de sa propre initiative – tel que l’avait défini le leader historique de la Révolution cubaine : anti-impérialiste, anticolonialiste, antiraciste, antisioniste et antifasciste, « parce que ces principes font partie de nos conceptions et constituent l'essence, l'origine, la vie et l'histoire du mouvement ».