ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
Photo: Estudios Revolución

Les coronavirus sont une vaste famille de virus qui peuvent provoquer des maladies tant chez les animaux que chez les humains. Chez l'homme, plusieurs sont connus pour provoquer des infections respiratoires qui peuvent aller du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le coronavirus découvert récemment provoque la maladie à coronavirus Covid-19.

À ce sujet, le Dr José Angel Portal Miranda, ministre de la Santé publique, a rappelé lors de son intervention à l'émission télévisée Table ronde que les premiers cas d'infection par le coronavirus sont apparus au début du mois de décembre et que le 31 de ce mois, à Wuhan, en Chine, le gouvernement a informé que l'épidémie se présentait chez un groupe de 27 personnes souffrant d'une affection respiratoire aiguë et qu'elles avaient un lien avec un marché d'animaux, ce qui laissait suggérer que le virus pouvait être transmis à l’homme par les animaux.

Plus tard, la maladie s’est propagée chez un certain nombre de patients sans lien avec le marché, si bien que l'hypothèse a été posée d'une transmission de personne à personne.

Le ministre a fait remarquer que les coronavirus existent depuis les années 1970 et qu'ils avaient déjà touché la péninsule arabique et la Chine en 2013.

Il a ajouté qu’il s’agit maintenant d'un nouveau coronavirus, qui n'est rien d'autre qu'une nouvelle souche, qui n'avait pas été trouvée chez l'homme auparavant, et qui est appelé SARS-CoV-2, qui cause la maladie Covid-19.

Il a expliqué que les principaux symptômes de cette nouvelle maladie sont similaires à ceux de la grippe, notamment la fièvre, la toux sèche, la fatigue ou l'épuisement et la difficulté à respirer, ce qui peut signifier une aggravation de la maladie. Elle provoque également des douleurs musculaires et de la gorge, ainsi que des diarrhées.

« Environ 80% des cas sont asymptomatiques ou présentent des formes légères de la maladie. Seuls 5 % des personnes présentent des réactions plus graves », a déclaré le ministre de la Santé publique.

Selon Portal Miranda, les personnes âgées souffrant du virus sont plus susceptibles de développer une forme grave de la maladie, et constituent les 2 % de patients les plus susceptibles de mourir.

La période d'incubation peut aller de un à 14 jours. En présence de certains des symptômes, il est important de ne pas attendre et de se rendre à l'hôpital.

COMMENT LE COVID-19 SE PROPAGE-T-IL ?

Le ministre de la Santé publique a signalé que le nouveau coronavirus est un virus respiratoire qui se propage essentiellement par contact avec une personne infectée, par l’intermédiaire de gouttelettes respiratoires émises lorsqu'une personne tousse ou éternue, ou par l'intermédiaire des gouttelettes de salive ou de sécrétions nasales. « Ces gouttelettes peuvent se déposer sur une surface et c'est là que le SARS-CoV-2 peut se propager. »

Il a précisé que le virus peut vivre de quelques heures à quelques jours, selon les conditions de température, d'où l'importance des mesures de désinfection.

Portal Miranda a rappelé que, selon les derniers rapports, plus de 100 pays (dont la Chine) sont touchés par la maladie. « Les médias parlent de 3 811 morts, avec un taux de létalité de 3,47% », a-t-il indiqué.

Il a insisté sur la possibilité réelle que le virus puisse être introduit dans notre pays, compte tenu du contexte international.

Pour étayer ses dires, il a rappelé que 45,4 % des pays du monde ont signalé des cas confirmés. « En plus de la Chine, au moins 99 pays sont confrontés à des chaînes de transmission ».

Il a ajouté que des pays tels que la Corée du Sud et l'Italie, dont la situation est complexe, font la différence, tout comme l'Iran, le Japon, la France et les États-Unis. « Dans la région des Amériques, 12 pays et trois territoires d'outre-mer français sont concernés. »

Photo: Estudios Revolución

Le ministre de la Santé a attiré l'attention sur la situation qui prévaut aux États-Unis, avec 554 cas et 21 décès ; au Canada, avec 62 cas ; au Brésil (25) ; en Équateur (14) ; en Argentine (12) ; au Chili (10) ; au Mexique et au Pérou (7) ; au Costa Rica (5) ; et en Colombie, au Paraguay et en République dominicaine, (1).

COMMENT SE PROTÉGER ET RÉDUIRE LE RISQUE ?

Le Dr José Angel Portal a insisté sur l'importance de se laver fréquemment les mains avec de l'eau et du savon, en prenant soin de bien frotter pour éliminer toute saleté ou trace du virus, qui est également sensible aux solutions alcoolisées et à l'hypochlorite de sodium à 0,1%.

Des mesures sont adoptées afin de mettre ces produits à la disposition de la population, même si il y a certain niveau d'offre dans le réseau commercial. Après le lavage des mains, il est également conseillé d’utiliser des gels hydroalcooliques pour la désinfection, lesquels pour les surfaces doivent avoir une concentration plus élevée d'hypochlorite, à 0,5%.

Une autre mesure consiste à se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir ou un coude lorsque l'on tousse ou l’on éternue, ce qui est efficace pour empêcher la propagation du virus. « Il y a un risque qu'une personne infectée ne présente pas de symptômes – c’est une possibilité à ne pas exclure – et puisse transmettre la maladie », a souligné Portal Miranda.

AUTRES CONSEILS

« Éviter de se toucher le nez, la bouche, les yeux – considérés comme la porte d'entrée principale du virus – ; garder ses distances avec toute personne qui tousse ou éternue ; faire appel immédiatement aux services de santé pour un diagnostic et ne pas penser qu'il s'agit d'un simple rhume; s’isoler ; utiliser des ustensiles, des couverts et des plats différents, sont d'autres mesures pour éviter la contagion. Les masques de protection peuvent également être utilisés à l'intérieur de la maison afin de ne pas contaminer la famille », a conseillé le ministre de la Santé publique.

Il a recommandé l'utilisation de masques de protection uniquement pour les cas de grippe ou pour les personnes qui s'occupent des malades. Il ne s'agit pas de porter un masque constamment, car un masque mal porté peut transmettre la maladie.

Il a également recommandé de ne pas s'auto-médicamenter, les antibiotiques n’étant pas efficaces contre les virus, ils ne sont utilisés qu'en cas de complications et uniquement sur prescription médicale.

Il a évoqué l'importance d'éviter les rassemblements face à tout symptôme respiratoire et, en cas de voyage à l'étranger, il a conseillé de se rendre chez le médecin à son retour afin qu'une surveillance de 14 jours puisse être établie à son domicile (notamment en cas de retour avec des symptômes respiratoires). Il a également déclaré que les médias nationaux devront être tenus informés.

Portal Miranda a souligné qu'il est essentiel de garantir la discipline dans l'exécution des mesures sanitaires dictées, en respectant toujours l'admission à l'hôpital et l'isolement dans les cas de contact et de personnes suspectes d’avoir la maladie.

UN SYSTÈME DE SANTÉ PRÉPARÉ ET ALERTE

Le ministre de la santé publique a expliqué que, compte tenu de la situation actuelle, les mesures aux points d'entrée sur le territoire national ont été renforcées. « Bien que parfois certaines personnes ne l'apprécient pas, il existe des scanners qui vérifient constamment la température des voyageurs ».

Ce contrôle a été renforcé dans les marinas, les ports et les aéroports, en particulier sur les visiteurs venant de pays où des cas de coronavirus ont été détectés, a-t-il dit, ajoutant que la qualité de ces mesures a été vérifiée dans le pays.

Cuba a l'expérience de cette procédure, qui a été mise en pratique, par exemple, lors de la maladie Ébola, a-t-il dit.

« Face à ce type de situation, une question fondamentale est la formation de ceux qui travaillent aux points d'entrée dans le pays, ainsi que les moyens de protection qu'ils doivent utiliser. »

Il a ensuite évoqué le travail systématique avec les Douanes et la Direction de l'immigration et des étrangers, afin d’être informés à l'avance des personnes qui viennent à Cuba en provenance de pays qui présentent des cas de contagion par le nouveau coronavirus.

Parmi les contrôles effectués aux points d'entrée figure un document dans lequel le visiteur déclare son état de santé. Il a expliqué qu'une liste de voyageurs a également été établie et envoyée à tous les territoires avec des informations concernant, par exemple, le pays d'origine et le lieu où le visiteur séjournera à Cuba.

Le système de santé cubain est au courant chaque jour du nombre de consultations respiratoires offertes, a-t-il dit. Chaque année, plus de cinq millions de consultations sont effectuées dans le pays, et au cours des deux dernières années, on a constaté une diminution du nombre de personnes atteintes de ce type de maladie.

« Nous avons les moyens de pratiquer un diagnostic. Nous disposons de l'Institut de médecine tropicale Pedro Kouri (IPK), qui diagnostique plus de 17 virus, outre le coronavirus. Cette procédure pourra également être effectuée à Villa Clara et à Santiago de Cuba dans le courant de la semaine. Tous les cas sur lesquels nous avons enquêté ont été négatifs », a-t-il dit.

« Jusqu'à présent, aucun cas n’a été diagnostiqué. Cependant, le risque est présent, nous devons continuer à nous préparer », a-t-il insisté.

Il a expliqué la manière dont les services médicaux ont été organisés pour la prévention et le traitement. « Les personnes souffrant de problèmes respiratoires ne doivent pas se fier à leur jugement, elles doivent se rendre dans un service de santé. Ce sont nos médecins, dans nos cabinets de consultation qui sont formés pour déterminer la conduite à suivre face à une affection respiratoire », a-t-il souligné.

« Nous avons mis sur pied tout un processus de formation du personnel, ce qui lui permet d'évaluer chaque patient et d’adopter les mesures appropriées. Tout est prêt : la prise en charge, depuis la frontière, le corps de garde d'une polyclinique, la procédure à suivre dans le cas où quelqu'un présenterait des symptômes ou non de la maladie », a-t-il précisé.

PLUS DE 3 100 LITS DISPONIBLES DANS TOUT LE PAYS

Portal Miranda a indiqué que les centres et les hôpitaux à utiliser dans chacun des territoires pour l'isolement et le traitement des cas suspects ou confirmés de la maladie sont opérationnels. « Nous avons déjà parlé des hôpitaux militaires, mais il y a d'autres centres dans les différents territoires prévus pour la prise en charge des patients », a-t-il signalé.

Des médecins qualifiés et des institutions de surveillance sont également présents dans chacun des territoires, a ajouté le ministre.

Il a souligné qu’en ce qui concerne les ressources, plus de 3 100 lits sont prêts dans l’ensemble du pays pour la prise en charge des patients atteints au premier stade, et que leur nombre pourrait être augmenté en fonction du comportement de la transmission en cas de détection de cas de Covid-19. Plus d’une centaine de lits sont également disponibles pour les soins intensifs.

« Nous sommes en mesure, à ce stade, d’assurer la prise en charge des patients les établissements de santés prévus », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que les corps des gardes ont prévu des services de consultation spécialisée, notamment pour les examens respiratoires.

Il a souligné que les protocoles ont été élaborés par un groupe de spécialistes dans la gestion des maladies respiratoires et des maladies graves, et que cette équipe de spécialistes est toujours active, étant donné que des informations sur cette maladie nous parviennent chaque jour.

Une autre question qui a été ajoutée, a-t-il expliqué, et qui vise le secteur de la santé, est la vision différente portée aux institutions sociales, par exemple, les maisons de retraite, les centres médicaux psychopédagogiques, ou les institutions chargées de la prise en charge des personnes sans domicile, les foyers maternels et autres, où il y a des groupes de personnes vulnérables qui demandent une prise en charge différenciée.

Au sujet des activités publiques, le ministre de la Santé a précisé qu'une analyse technique sera effectuée au moment opportun.

MÉDICAMENTS

Concernant la situation des médicaments, Portal Miranda a souligné que l'État a apporté un soutien financier pour acquérir les ressources nécessaires pour faire face à cette maladie.

« Nous avons fait l’acquisition d'autres ressources indispensables pour nous préparer et être prêts à faire face à une épidémie majeure, et pas seulement des médicaments, mais aussi du matériel jetable, des moyens de protection, des équipements pour les soins intensifs, des pièces de rechange afin d’être mieux à même de parer au danger », a affirmé le ministre de la Santé publique.

« Nous avons constitué un groupe de spécialistes liés aux centres de recherche du pays, qui travaillent à la mise au point de nouveaux produits pour traiter le Covid-19, non seulement pour Cuba, mais aussi pour les pays touchés », a-t-il indiqué.

Il a précisé que le groupe BioCubaFarma travaille à un projet pour la mise au point d’un antiviral cubain, le CIGB 210, ainsi qu'un candidat-vaccin qui sera soumis à la considération de la Chine, et des bandelettes pour le diagnostic rapide de la maladie.

FORMATION

« Nous en sommes aujourd'hui à la deuxième phase de formation, qui concerne non seulement nos collègues de la santé, mais aussi d'autres organismes ayant une grande influence sur ce système, tels que le tourisme, les transports, la frontière et les travailleurs indépendants ».

Le ministre a précisé par ailleurs qu'il s'agit d'un processus qui sera échelonné et certifié. « Des supports numériques et imprimés sont déjà disponibles, ainsi que les cours de formation vidéo, qui peuvent être relayés dans différents endroits. Les universités des sciences médicales seront chargées de diriger ces activités », a-t-il dit.

Et d’ajouter que les étudiants sont également en cours de préparation. Des coopérants ont également été sélectionnés dans toutes nos missions en poste à l’étranger pour faciliter toute information sur la maladie.

« Il existe un système de vidéoconférence pour soutenir la préparation et communiquer des informations à jour sur la situation dans chaque pays où nous avons des coopérants. À ce jour, pas un seul de nos coopérants n’a été infecté par le nouveau coronavirus », a-t-il souligné.

TOUS LES ORGANISMES SONT RESPONSABLES

Portal Miranda a déclaré que le Plan national adopté par le Conseil des ministres, et dirigé par la plus haute autorité du pays, intègre non seulement le système de Santé publique, mais aussi tous les organismes.

« Même si certains ont une participation plus directe, il existe des mesures qui impliquent tout le monde. »

Il a ajouté que le ministère de l'Éducation a entrepris des actions auprès des familles, et prévoit des plans, avec la collaboration de tous, pour mettre à disposition les moyens de nettoyage. « Les organismes doivent demander les moyens de désinfection, car dans le cas où un cas apparaîtrait, il ne s'agit pas de fermer des écoles ou des hôtels, mais de maintenir ces mesures et de les faire fonctionner selon le comportement de la maladie. La protection des travailleurs exposés relève également de la responsabilité des agences et de ceux qui pourraient être en train de voyager. »

Parmi les organismes ayant un rôle fondamental, il a cité les ministères des Relations extérieures, du Commerce extérieur et des Investissements, du Tourisme, de la Culture, de l'Intérieur et des Forces armées révolutionnaires, ainsi que les Douanes de la République et l'Institut cubain de radio et de télévision.

Le ministère du Travail et de la Sécurité sociale quant à lui travaille sur un Décret-loi pour le traitement salarial des éventuels malades.

Le ministre a signalé l’importance dans cette stratégie du rôle d'organisations telles que la Fédération des femmes cubaines, les Comités de défense de la Révolution, la Centrale des travailleurs cubains et l'Association des combattants de la Révolution cubaine, lesquelles participent de façon déterminante à ce Plan national.

SE TENIR INFORMÉ

« Le plan de communication destiné à notre peuple est un autre des éléments fondamentaux », a déclaré le ministre de la Santé.

Un scénario est prévu avant l'entrée du virus et un autre après la déclaration du premier cas. C'est pourquoi Portal Miranda a ratifié l'importance de suivre les informations actualisées et fiables.

« Il existe des canaux officiels définis, tels que le site de la présidence, le site du ministère de la Santé publique, la page Infomed, le système des médias nationaux et territoriaux et le système des organismes de l'administration centrale de l'État. Nous devons veiller à ce que tous ces médias disposent d'informations actuelles et systématiques », a-t-il déclaré.

Il a souligné que le portail Infomed, un site facilement accessible, dispose d'un espace dédié au Covid-19, qui est alimenté par des sources officielles telles que l'Organisation mondiale de la santé, et rassemble des informations sur le virus, les indications du Minsap, des contenus pour les professionnels et les voyageurs, et pour le grand public, ainsi que des questions et réponses fréquemment posées sur le nouveau coronavirus, entre autres données.

« Nous avons également créé et mis en place un application, disponible en téléchargement sur les téléphones portables à partir du site apklis.cu. Bien que nous ayons pensé à nos professionnels au début, la population l’utilise déjà et dispose d'informations utiles pour la prévention », a-t-il déclaré.

Le ministre a indiqué qu'une adresse électronique est disponible : covid19@infomed.sld.cu, qui peut être utilisée pour les questions et les doutes. « Nous savons qu'il y en a beaucoup », a-t-il reconnu.

UN PLAN NATIONAL DYNAMIQUE ET ACTUALISÉ

De son côté, le vice-premier ministre Roberto Morales Ojeda a détaillé les actions prioritaires pour faire face au Covid-19.

« Nous devons être très clairs sur le fait que cette maladie est un danger pour notre pays, d'où l'appel du général d'armée Raul Castro à approfondir et à élargir le plan qui avait été initialement adopté, afin que l'Île soit mieux à même de prévenir, dans la mesure du possible, l'introduction de la maladie, et de minimiser son impact sur la population. »

Le vice-premier ministre a souligné qu'il s'agit d'un plan qui n'est pas statique, mais dynamique, car il continuera à être systématiquement mis à jour, y compris sa mise en œuvre dans chacun des territoires, depuis la province jusqu’aux conseils populaires.

« La véritable réussite de ce plan sera que notre peuple se l'approprie, qu'il agisse conformément à ce qui a été conçu. Nous devons impliquer les gens dans leur propre prise en charge et celle de leur famille. »

Selon Morales Ojeda, le volet communication est décisif, « sans créer de panique, car, comme on l'a dit, aucun cas n'a été diagnostiqué dans le pays. La pathologie n'a pas non plus été confirmée chez les coopérants cubains dans d'autres pays ».

Il a indiqué que l'un des éléments du plan de communication est le développement de rencontres d’informations sanitaires, en collaboration avec les organisations de masse et les structures gouvernementales et les circonscriptions, avec l'aide de spécialistes en santé publique. Ces réunions se tiendront non seulement au niveau communautaire, mais aussi sur les lieux de travail et dans les établissements d'enseignement.

L'ACCÈS DE LA POPULATION AUX PRODUITS POUR LA PROTECTION

En ce qui concerne le masque de protection, il a expliqué qu'il n'existe pas aujourd'hui d'approvisionnement stable de la part des différents fournisseurs, car il s'agit d'un phénomène mondial et ces moyens font défaut. Mais, même si ces produits étaient disponibles, le nombre de maques jetables nécessaires ne pourrait pas être importé en raison de la situation économique du pays.

Il a souligné qu'un matériau a été mis au point pour obtenir la production de ces éléments de protection au niveau familial et individuel, et aussi pour préparer la population au processus de désinfection.

« Le plan ne résout pas à lui seul le problème. Il est nécessaire de garantir le strict respect de chacune de ses mesures, c'est pourquoi la discipline et les contrôles systématiques de toutes les structures aux différents niveaux sont essentiels, afin que ce qui a été conçu ait un impact », a-t-il conclu.