ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN

Le Bureau du procureur général de la République a annoncé avoir commencé ce jeudi à émettre des avertissements à un petit nombre de citoyens cubains des provinces de La Havane, Villa Clara, Cienfuegos et Holguin, qui persistent à appeler publiquement à une marche et à la réaliser, dont la demande avait été rejetée le 12 octobre par les autorités gouvernementales de huit provinces, après avoir jugé illégale la nature de la manifestation envisagée.
La mise en garde du Ministère public sur les conséquences juridiques de la réalisation de la marche indique clairement que, si la décision des autorités locales n'est pas respectée, les citoyens encourent les délits de désobéissance, de manifestation illégale, d'instigation à commettre un délit ou d'autres prévus et sanctionnés par la législation pénale en vigueur.
Yahimara Angulo Gonzalez, procureure générale adjointe à La Havane, a déclaré que l'action du Ministère public se base sur l'article 156 de la Constitution, qui attribue à cet organe la mission, entre autres, de veiller au strict respect de la Loi fondamentale, des lois et autres dispositions juridiques par les citoyens.
En outre, a-t-elle ajouté, la Loi 83 donne au procureur le pouvoir d'interroger, d'avertir, de prendre des déclarations et d'effectuer toute autre procédure nécessaire. Elle prévoit également l'objectif de préserver les droits et les intérêts des organes de l'État, des institutions et des dépendances, ainsi que de promouvoir et de contribuer à la lutte et à la prévention des délits, des comportements antisociaux et du renforcement du respect conscient des normes juridiques parmi les citoyens.
Il existe de nombreux arguments rendus publics pour démontrer le caractère annexionniste de la prétendue marche, promue par des personnes financées depuis l'étranger, qui, sous couvert d'un prétendu pacifisme, cherchent à générer le chaos et à provoquer la déstabilisation du pays, dans le cadre d'une stratégie de « changement de régime » basée sur les formules du fameux coup d'État en douceur, déjà testé dans d'autres pays.
Le soutien « enthousiaste » des organisateurs est assuré par les dirigeants contre-révolutionnaires du soi-disant Conseil pour la transition démocratique à Cuba, une plateforme subversive, dont les membres ont ouvertement reconnu avoir reçu des fonds de la National Endowment for Democracy (NED), qui a une longue histoire contre Cuba.
En outre, le soutien reçu par l'escarmouche des mercenaires de la part des législateurs des États-Unis, des opérateurs politiques de la mafia anti-cubaine et des médias, qui encouragent les actions contre la Révolution, a été public et notoire.
À noter que, parmi les partisans les plus enragés de la provocation, figurent les congressistes Marco Rubio, Mario Diaz-Balart et Maria Elvira Salazar ; le terroriste Gutiérrez Boronat, la tristement célèbre Fondation nationale cubano-américaine, et des membres de la Brigade 2506, défaite à Playa Giron, dans la Baie des Cochons, en 1961.
Face à ces intentions malveillantes des provocateurs, la Constitution de la République est très claire dans ses préceptes, qui ne reconnaissent à quiconque le droit d'agir en faveur des intérêts d'une puissance étrangère ou de mettre en danger la stabilité des citoyens ; par conséquent, adhérer à un projet annexionniste est inconstitutionnel, illégitime et immoral.