ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN

Ni à 15 heures le 14 novembre, ni à aucun autre moment le 15. Le peuple cubain ne permettra jamais qu'un individu, flatté par le pays étranger qui a fait le plus de mal à notre Patrie, vienne perturber sa tranquillité avec des intentions de guerre, ni que la paix prenne la couleur de la vengeance accumulée pendant plus de 60 ans face à notre audace, à quelques mètres seulement des Yankees qui, sous des prétextes et des opérations semblables, ont bombardé des peuples au Moyen-Orient et encouragé la haine et la violence dans Notre Amérique.
Vingt-neuf déclarations publiques de responsables politiques étasuniens, un soutien logistique, des cours pour la formation d'agents du changement et une opération médiatique articulée depuis le territoire des États-Unis sur les réseaux sociaux avec des bots qui falsifient la réalité, sont la preuve qu'il n'y a ni authenticité ni improvisation dans les événements annoncés pour la 15 novembre.
Nous sommes arrivés à La Coronela, dans le quartier de La Lisa, où vit Yunior Garcia, le dernier meneur à la mode qui tente de prendre la tête d’un processus de déstabilisation politique sur l'Île, le dimanche 14 novembre, jour où il avait annoncé une performance au cours de laquelle il souillerait la rose blanche de José Marti, notre Héros anti-impérialiste et patriote.
« Personne ne me paie pour être ici », nous a déclaré  le jeune Eduardo Guisado Castellanos, travailleur à son compte, en direct sur la page Facebook de Granma, assurant avec fermeté qu'il était là pour défendre la Révolution dans laquelle il est né et dans laquelle il veut mourir.
« Je suis venu dire en face à Yunior Garcia, le mercenaire, que derrière le pacifisme qu'il prétend défendre, se cachent beaucoup de choses: C’est notre Patrie que l’on est en train d’offrir, d’offrir toute la tranquillité citoyenne dont nous avons toujours joui, notre union en tant que Cubains » , a affirmé le jeune homme qui, à propos des nouvelles qui circulent sur ce qui s'est passé dans cette communauté, dit qu'il n’est ni « troupe » ni «  répression », mais un « voisin qui défend son quartier et soutient son peuple ».
« Nous ne sommes pas des fascistes, nous sommes le peuple ; le peuple qui défend ses conquêtes, et des fidélistes jusqu'à la mort. Ils se vantent d'être prêts à donner leur sang... depuis Miami. Il y a des jeunes gens ici qui sont prêts à donner leur vie pour la Patrie. Qu'ils soient clairs à ce sujet », a-t-il ajouté.
Il a également déclaré que la presse étrangère l'a interviewé en lui demandant ce qu'il faisait là, ce à quoi il a répondu : « Nous savons qu’il peut être rejoint par d’autres personnes, à la solde de l’empire, et nous évitons une confrontation entre les personnes. »
« Ici, on respire une atmosphère de tranquillité », a déclaré à nos caméras Solangel Arro La O, une voisine du quartier, depuis un endroit situé près du bâtiment qui arbore le plus de drapeaux de toute La Coronela.
Solangel Arro La O nous a mis en garde contre l'effet des messages circulant sur les réseaux sociaux sur la population, c'est pourquoi elle a rassuré les parents des enfants qui fréquentent l'école primaire de la zone, à qui elle a envoyé un message de confiance alors que l'année scolaire reprend aujourd'hui, les assurant qu’ils étaient protégés par leurs enseignants et toute la communauté.
L'enseignant Yulexi Aponte Mendoza, quant à lui, dit être venu ici pour rappeler à cet agent les enseignements de Fidel, ceux qui ont permis à notre peuple d'arriver au 15 novembre avec la pandémie sous contrôle, plusieurs vaccins et le retour des enfants à l'école
Pendant notre interview en direct, une docteure vêtue de blanc, la couleur dont ils ont tenté de s’emparer pour monter leur symbolisme du 15 Novembre, a évoqué la manière dont a été construit le leadership de Yunior Garcia, inconnu dans la communauté dans laquelle elle vit et qu'elle connaît depuis plus de 25 ans.
Barbara Corrales Arce est le nom de ce médecin de famille qui, à partir de son expérience de vie, a mis en garde les jeunes contre le fait de se laisser manipuler par ce qu'ils lisent sur les réseaux sociaux, en croyant vrai ce qui pourrait ne pas l’être.