ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
Photo: Granma Archive

Lors de la première journée de la 3e Conférence d'affaires agricoles Cuba-États-Unis, qui se déroule jusqu'à demain à La Havane, les hommes d'affaires des deux pays ont convenu des graves limitations imposées par le blocus économique, commercial et financier imposé par l'administration étasunienne à l'Île, qui empêche un plus grand développement des échanges possibles dans ce secteur productif, y compris les technologies, les intrants et les produits récoltés.
Paul Johnson, président de la Coalition agricole États-Unis pour Cuba, a reconnu que l'agriculture reste le secteur le plus important pour les liens bilatéraux et a appelé ses collègues à redoubler d’efforts.
« Le blocus entrave considérablement les échanges commerciaux car nous ne pouvons pas exporter davantage de marchandises vers Cuba, mais nous devons pouvoir travailler avec les producteurs cubains pour augmenter la production locale, investir nos capitaux et nos connaissances dans la coopération, travailler ensemble pour réduire les pertes de récoltes et importer des marchandises cubaines aux États-Unis », a-t-il souligné.
Frank Castañeda, président du Groupe agricole du ministère de l'Agriculture, a déclaré que cette politique hostile « est passée à une dimension supérieure, affectant la capacité de la population à répondre à ses besoins les plus pressants, dont l'alimentation ».
Cependant, a-t-il rappelé, « cette situation ne nous a pas empêchés de progresser vers la souveraineté alimentaire », et de souligner que « le développement de l'agriculture est une nécessité stratégique pour Cuba, pour laquelle nous introduisons des transformations et travaillons sur la coopération et les partenariats qui contribuent à cet objectif ».