
Une étude collaborative entre des chercheurs du Roswell Park Comprehensive Cancer Center des États-Unis et du Centre d'immunologie moléculaire (cim) de Cuba a révélé une nouvelle stratégie pour corriger le dysfonctionnement immunitaire des patients atteints de cancer.
Cette recherche est menée dans le cadre de la collaboration entre le Roswell Park et le cim, concrétisée par la joint-venture Innovative Immunotherapy Alliance (iia), située dans la Zone spéciale de développement de Mariel.
Selon une publication sur le site web du Roswell Park, tirée d'un article publié dans le Journal for ImmunoTherapy of Cancer, les résultats de cette recherche, qui a impliqué à la fois des études de laboratoire et un essai clinique de phase précoce, montrent qu'un nouveau modulateur immunitaire, connu sous le nom de vssp, développé par le cim, peut réduire de manière significative les cellules suppressives dérivées des myéloïdes (mdsc) chez les personnes atteintes d'un cancer du rein avancé.
Ces travaux, est-il souligné, ouvrent la porte au développement d'une thérapie immuno-modulatrice qui pourrait surmonter le dysfonctionnement immunitaire, dans ce cas, une surproduction de mdsc qui peut favoriser la progression du cancer en créant des conditions plus favorables à la génération d'une réponse anti-tumorale. « Si l'on sait que le système immunitaire peut être efficace contre le cancer, nous savons également que l'efficacité des thérapies existantes peut être entravée par des contre-réseaux de suppression immunitaire », a déclaré Scott Abrams, auteur principal.
Les chercheurs ont étudié une autre méthode pour cibler les mdsc en utilisant le vssp, qui signifie « very small particle size » (très petite taille de particule) et qui est en développement clinique à Cuba depuis plus de dix ans. Elle a été incorporée dans la formulation de trois vaccins candidats contre le cancer actuellement à divers stades d'essais cliniques, y compris des essais de phase iii.