ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
Photo: Ariel Cecilio Lemus

La défense et la pratique, individuelle et collective, des valeurs institutionnelles de suprématie constitutionnelle, de légalité, de sens de la justice, d'indépendance, d'impartialité, de transparence, d'honnêteté, d'humanité et de patriotisme, continueront à être des prémisses dans la contribution à la consolidation de Cuba en tant qu’État socialiste de droit et de justice sociale, tel que défini dans notre Constitution.

C'est ce qu'a déclaré Rubén Remigio Ferro, président du Tribunal suprême du Pouvoir populaire (TSP), lors de la cérémonie d'ouverture de l'année judiciaire 2023, à laquelle assistait Miguel Diaz-Canel Bermudez, Premier Secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président de la République.

Il a ajouté que, grâce à l'engagement et au dévouement des magistrats, des juges, des greffiers et du reste du personnel de ces organes, ainsi que des procureurs, des avocats, des instructeurs, des enquêteurs de la police, des cours de justice et d'autres organes, en 2022, un total de 89 406 affaires ont été traitées er résolues, et parmi celles-ci, ils en 76 468 ont été traitées et conclues, soit 85,5 %.

Dans le même temps, au cours de la même période, 49 389 jugements définitifs ont été prononcés, dont 45 334 ont été exécutés, soit 91%.

« Ces chiffres sont un résultat estimable et reflètent le fait que, même dans des circonstances difficiles, l'administration de la justice dans le pays a évolué à un rythme adéquat, contrairement à ce qui se passe dans de nombreuses régions du monde », a déclaré le président du Tribunal suprême.

Cependant, à la fin de l'année, pour diverses raisons, 539 affaires étaient toujours en retard, ainsi que l'exécution de 400 jugements, une question qui fera l'objet d'une plus grande attention en raison de ses effets négatifs sur l'efficacité du travail judiciaire.

Remigio Ferro a souligné qu'au cours de l'année qui vient de s'achever, le travail des organes judiciaires a été marqué par les efforts visant à mettre en œuvre, de manière cohérente, les changements introduits dans l'exercice de la justice, sur la base de la réforme procédurale et judiciaire, découlant de l'approbation des nouvelles lois qui, par mandat de la Constitution, ont été adoptées dans ce secteur par l'Assemblée nationale du Pouvoir populaire entre la fin de 2021 et le début de 2022.

Au cours de cette année, le travail des magistrats, des juges et du personnel judiciaire doit continuer à se centrer, comme objectif principal, sur la consolidation de la connaissance et de la maîtrise du contenu de ces nouvelles normes juridiques, et sur la garantie, dans la pratique quotidienne, du strict respect de leurs dispositions.

Si l'année 2022 a été caractérisée par le changement important de la base normative qui régit l'organisation et le fonctionnement des tribunaux et par le nécessaire apprentissage du maniement des nouvelles règles introduites, l'année 2023 se présente comme la période durant laquelle les compétences et les capacités des professionnels du secteur doivent être renforcées et consolidées, afin qu’ils soient à même d’appliquer ces nouveaux contenus, a-t-il précisé.

Le début de l'année judiciaire est un espace pour aborder les principaux résultats de l'activité de l'étape qui se termine, et les projections de travail pour celle qui commence.

Par ailleurs, cela permet de réaffirmer l'engagement d'agir conformément aux valeurs et aux principes qui nous définissent en tant que société, d'être toujours plus justes, attachés à la Constitution et aux lois, et de remplir ses fonctions avec plus d'efficacité et d'efficience, afin que le service public offert réponde aux attentes et aux besoins des citoyens, au nom desquels la justice est rendue.