« Tout notre amour et toute notre amitié pour la Syrie », a assuré le Premier Secrétaire du Comité central du Parti communiste et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, à l'ambassadeur de Syrie à Cuba, le Dr Ghassan Obeid, après avoir signé, le 14 février, le livre de condoléances ouvert à l'ambassade à La Havane, à la suite du séisme dévastateur survenu le 6 février.
« Au nom du peuple et du gouvernement cubains, j'exprime nos plus profondes condoléances au peuple et au gouvernement de la nation sœur de Syrie. Nous présentons nos condoléances aux familles et aux proches des victimes de l'intense tremblement de terre qui a frappé le pays, causant la perte de nombreuses vies, des blessés et des dégâts matériels considérables », a écrit le chef d'État cubain.
Avec affection et amitié, le président Diaz-Canel a déclaré qu'en « un moment aussi difficile que celui-ci, le peuple syrien et ses autorités ont la pleine solidarité de Cuba ».
« Nous vous confirmons notre volonté de vous aider modestement, de quelque manière que ce soit, à surmonter ce moment tragique que traverse la Syrie », a souligné le président, qui était accompagné au siège diplomatique par le ministre des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parrilla.
Pour sa part, l'ambassadeur de Syrie à La Havane a déclaré au président cubain : « je vous remercie d'être présent à nos côtés, c'est un geste de solidarité, de fraternité, que nous apprécions beaucoup. »
Un peu plus d'une semaine après les événements tragiques, selon les déclarations du Dr Ghassan Obeid à l'équipe de presse de la Présidence, le nombre de morts en Syrie dépasse les 9 000 personnes, et 8 000 ont été gravement blessées, tandis que plus de cinq millions de Syriens n'ont actuellement aucun abri et ont besoin d'aide.
Dans ses propos, il a rendu hommage à la communauté internationale pour l'aide qu'elle a envoyée à son pays, tout en remerciant Cuba et plusieurs pays d'Amérique latine pour leur soutien dès le début.
Les sanctions criminelles et illégales imposées par les États-Unis à son peuple, a-t-il dénoncé, ont empêché l'arrivée plus rapide de médicaments et de matériel pour l'aider à faire face à la situation causée par le séisme dévastateur.
Ce sont des sanctions, a-t-il dit, que Cuba subit également depuis plusieurs décennies, et elles doivent être levées, car elles ne permettent pas « aux peuples de se développer et de vivre en paix, dans la dignité, sur leurs territoires ».
« Merci beaucoup à tous, merci beaucoup à Cuba, d'être aux côtés de la Syrie en ces temps difficiles », a-t-il conclu.
