Le Premier secrétaire du Parti communiste et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, a reconnu le travail des pompiers, des gardes forestiers et des habitants qui luttent contre l'incendie dans la zone montagneuse de la province d’Holguin.
« Le courage et le sacrifice des pompiers, des gardes forestiers et des villageois de Pinares de Mayari, qui affrontent l'incendie qui dévore les belles et précieuses forêts de la région orientale, sont immenses. Notre plus grande reconnaissance à leur combat héroïque pour la nature de Cuba », a déclaré le chef de l'État sur son compte Twitter.
Dans cette région, la protection des habitants du village de Pinartio, à proximité duquel les flammes se sont propagées, montre clairement que la préservation de la vie des villageois a été une priorité pendant les dix jours de lutte contre l'incendie.
Les informations fournies sur place par le journaliste Emilio Rodriguez, de Radio Mayari, rendent compte des actions visant à empêcher les flammes de ravager les environs de la Poza de Rafael, un site d'une extraordinaire beauté naturelle. Il a également indiqué que le feu est combattu sur des sites proches des municipalités de Mella et San Luis, dans la province de Santiago de Cuba.
Des combattants des Forces armées révolutionnaires (FAR) et des organisations agro-forestières travaillent également dans des conditions complexes, dues à la géographie abrupte et à la dispersion des foyers et des points chauds.
Lors de l'évaluation de la stratégie de lutte contre l’incendie, le Premier vice-ministre des FAR, le général du corps d'armée Ramon Espinosa Martin, présent sur les lieux, a ordonné la surveillance des points chauds restés à l’arrière, en tenant compte de la variabilité des vents, qui peuvent stimuler leur réapparition.
L'observation de chacun des points chauds est d’une extrême importance, a-t-il dit, ce qui facilitera l'étude de leurs tendances, puis il a recommandé de disposer de plusieurs alternatives pour les cas qui l'exigent, ainsi que de ne pas affronter directement les parties les plus intenses du feu.
L'entrée de l'aviation dans les premières heures du jour, en profitant de l'humidité plus élevée, de la meilleure visibilité et de la force du vent plus faible s’est également révélée déterminante, a-t-il conclu.
