
Respecter les plans de transport de passagers et de marchandises, améliorer la qualité des services, lancer la réparation, la durabilité et le développement de l'infrastructure et des moyens dans toutes les branches du transport sont les objectifs de ce secteur pour 2023.
Lors du bilan des travaux annuels de l'organisme, présidé par Manuel Marrero Cruz, membre du Bureau politique du Parti et Premier ministre, au Palais de la Révolution, diverses actions ont été annoncées : stopper la détérioration des routes et démarrer leur réparation, consolider le développement de l'informatisation et renforcer la relation avec les universités.
Cette année, a déclaré Eduardo Rodriguez Davila, ministre des Transports, l'objectif est de parvenir à l'intégration de tous les secteurs de la branche afin d'améliorer la qualité des services.
Durant la réunion, à laquelle participaient Yudi Mercedes Rodriguez Hernandez, membre du Secrétariat du Comité central du Parti et responsable de son Département d’attention aux services, et Jorge Luis Tapia Fonseca, vice-Premier ministre, le chef du gouvernement a déclaré que le pays est confronté à l'aggravation du blocus économique, à la crise économique mondiale et à une situation internationale complexe.
Il a insisté sur le fait que « nous vivons une époque différente et ce serait une erreur de faire la même chose, en maintenant les méthodes de travail des années précédentes. En cette année 2023, nous avons besoin de résultats ».
Il a souligné la nécessité d'éliminer ce qu'il considère comme un auto-blocus, ainsi que les limitations que beaucoup s'imposent, ceci, afin d'aller de l'avant et de rechercher des solutions alternatives.
« Le transport a connu et connaît encore des problèmes. Cependant, il a assuré, dans la mesure de sa transversalité, les principales activités économiques du pays », a-t-il déclaré.
Le Premier ministre a estimé que la solution la plus économique pour le transport de marchandises devrait être le cabotage, de même qu’il a préconisé de maintenir le soutien apporté par les véhicules d'État au transport public.
Marrero Cruz a recommandé d'analyser la situation et de prendre des mesures concernant les prix du transport de passagers, une question très sensible pour la population.
Et d’ajouter qu'il fallait appliquer correctement le Décret 83 Sur le transfert de propriété des véhicules à moteur, des remorques et des semi-remorques, leur commercialisation et leur importation, en augmentant les coefficients de disponibilité technique des véhicules grâce à des systèmes de financement fermés et, sur la base de l'innovation, récupérer les pièces de rechange et les valeurs ajoutées.
Il a souligné qu’il reste des insatisfactions sur le travail des entreprises de transport de marchandises (dédiées à la distribution de colis internationaux) qui, dans le cas du ministère des Transports (Mitrans), comprennent les entités Aerovaradero s.a. et Transcargo.
Par ailleurs, le Premier ministre a indiqué que le système routier est l'un des problèmes les plus complexes de l'Île et qu'il est nécessaire, pour garantir l'activité productive, d'apporter une solution et d'analyser ce qui peut être fait de plus en matière de sécurité routière.
UN REGARD SUR LE TRANSPORT
À propos du fret, Pablo Cuellar Gonzalez, directeur du fret du Mitrans, a souligné la nécessité d'accroître la participation des différents acteurs économiques à la gestion, d'organiser des plans de travail, de manière objective afin d’optimiser les ressources et de promouvoir l'utilisation des chemins de fer et du cabotage pour le transport de fret sur de longues distances.
Dans le cas de l'Opération Port-Transport-Économie interne (Optei), le général de brigade Lazaro Pichs, chef du groupe auxiliaire de cette opération, a commenté qu'il est nécessaire de maintenir les regroupements de transport comme style de travail, lesquels donnent une plus grande agilité au démarrage de l'Optei et, par conséquent, à l'extraction dans les ports et à la livraison finale au client.
Luis Ladron de Guevara, directeur du transport de passagers du Mitrans, a souligné que, même si l'année 2023 sera difficile pour l'activité, les mesures adoptées permettront d'amorcer une reprise progressive.
Les objectifs pour atteindre les plans de transport des principaux services : taxis, transports scolaires, urbains, interurbains, interurbains, travailleurs et ruraux, figuraient dans le rapport discuté.
Luis Roberto Roses Hernandez, directeur général de l'Union des chemins de fer cubains, a souligné qu'une partie des actions pour cette année se concentre sur la réparation des équipements déclassés – y compris la fabrication de ferrobus –, l'augmentation de l'efficience, la qualité des services et le renforcement du travail préventif pour éviter les accidents ferroviaires.
Marrero Cruz a insisté sur la nécessité, pour le transport dans les zones rurales, de trouver des alternatives avec les carahatas (petites voitures), de conclure les travaux de la gare centrale de la capitale et d'analyser l'utilisation et l'exploitation des trains urbains.
Au sujet du secteur maritime, Alejandro Garcia, directeur du Groupe d'entreprises maritime portuaire (Gemar), a indiqué que, parmi les projections, figurent le service de ferry et le dock flottant. Ce dernier, a affirmé Marrero Cruz, est une priorité pour le pays.
Joel Beltran Archer Santos, président de la Corporation de l’aviation cubaine S.A. (Cacsa), a indiqué que les efforts visaient à améliorer la qualité du service des passagers et des avions, et à assurer la durabilité des systèmes technologiques de grand impact sur l'activité aérienne, entre autres aspects.
Pour conclure, il a ajouté que des travaux sont en cours pour réparer les pistes des aéroports de Cayo Coco, La Havane et Santiago de Cuba, ainsi que pour agrandir le terminal 3 de l'aéroport international José Marti de la capitale, une tâche qui devrait être achevée cette année.