ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
Photo: Yaimí Ravelo

Les problèmes auxquels nous sommes confrontés chaque jour sont immenses et, pour les surmonter, le pays a besoin d'actions et de réalisations concrètes. Il nous faut agir absolument contre ce qui est urgent et ne négliger aucun problème – surtout s'il porte préjudice à notre population – et faire en sorte que les convictions demeurent l'épine dorsale de la résistance de la nation.
La Révolution repose sur le soutien populaire. La preuve en est indiscutable tout au long de ses presque 65 ans, depuis l’instant où il a été décisif pour le triomphe de janvier 1959, puis pour sa permanence, et maintenant comme pilier de la continuité.
Ce 5 mai, la Patrie verra de nouveau ses enfants, défendre « la grande unité (...) dont nous devons toujours prendre soin comme à la prunelle de nos yeux », comme l'a dit le général d'armée Raul Castro Ruz. Les rues et les places de tout le pays témoigneront du fait que c'est à cette unité que nous devons d'être ce que nous sommes.
Cette date offre plusieurs raisons impérieuses : l'élan de la réunion tenue à La Mejorana entre José Marti, Maximo Gomez et Antonio Maceo pour définir le cours d'une Guerre nécessaire et le concept du commandant en chef Fidel Castro qui, il y a 23 ans, le 1er mai, définissait les dimensions de ce qu'est et de ce que signifie la Révolution.
Le principe martinien selon lequel « la Patrie est une charrue et non un piédestal » reflète le chemin étroit que nous avons toujours emprunté, depuis le jour où les « barbus » sont descendus victorieux de la Sierra et ont fusionné avec le peuple, à qui Fidel déclara alors : « désormais, vous devez lutter pour sauver ce que vous avez fait, désormais, vous devez lutter pour survivre en tant que Révolution. »
Cuba a besoin que les Cubains mettent leurs mains – qui construisent et produisent de la richesse – et leurs cœurs – qui insufflent vie et courage. Continuons à construire notre chemin en marchant !