
Lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, qui était dirigée par le Premier ministre, Manuel Marrero Cruz, le Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, a insisté sur le fait qu’à l’heure actuelle, le principal appel doit être celui de produire davantage avec nos propres efforts, notre propre talent, nos capacités et nos potentialités. Il n'y a pas d'autre issue, parce qu'il n'existe pas de mesures magiques qui pourraient changer – du jour au lendemain – à court terme, la situation actuelle du pays.
Le chef de l'État a profité de cette rencontre avec la plus haute direction du gouvernement du pays pour partager les analyses réalisées avec les bureaux provinciaux du Parti communiste et les gouverneurs de tous les territoires au cours de ce mois, lesquelles avaient pour but d’évaluer les engagements pris dans chaque province afin de surmonter la situation économique complexe que traverse le pays.
Même si les dommages provoqués par le blocus économique, commercial et financier imposé par le gouvernement des États-Unis sont une vérité indiscutable, le président Diaz-Canel a reconnu qu'il existe de nombreuses potentialités encore inexploitées dans différents endroits, et qu'il est essentiel de promouvoir « la participation populaire dans tous les processus, ce qui signifie également qu’il est impératif d'avoir un dialogue, une conversation permanente avec notre population ».
Le Premier secrétaire du comité central du Parti a mentionné les mesures d'économie, d'efficience énergétique et d'ajustement de l'activité économique et sociale qui ont été adoptées pour faire face à la situation spécifique du déficit en carburant.
À cet égard, il a rappelé comment, dans les boulangeries, des alternatives ont été recherchées pour utiliser les fours en consommant une énergie autre que celle du système électro-énergétique, ainsi que les ajustements effectués pour utiliser plus efficacement les moyens de transport, aussi bien ceux utilisés pour les marchandises que ceux de la population, en particulier l’exigence que les véhicules de l'État soient mis au service du transport de la population.
Ces mesures, ainsi que d'autres, ont donné des résultats, car « nous avons réussi à passer cette étape, je dirais, avec moins d’affectations que celles qui auraient pu être causées du fait de la gravité de la situation au cours des dernières semaines de septembre et des premières semaines d'octobre. Des mesures que nous ne pouvons pas supprimer ».
Après avoir exprimé sa conviction que tout ce qui n'a pas fonctionné doit être corrigé, Diaz-Canel a recommandé d’ « écouter avec attention les préoccupations du peuple et à prendre en charge constamment les opinions de la population », ainsi que d’« écouter et d’évaluer de manière critique les propositions faites par les économistes, les spécialistes et les universitaires sur les solutions possibles pour faire face à la situation actuelle ».
Tout en indiquant qu’il faut maintenir les mesures qui ont fait leurs preuves, le président a insisté sur le fait que « nous ne devons pas hésiter à modifier ce qui n'a pas fonctionné et à proposer de nouvelles mesures, de nouvelles actions, afin de continuer à accroître l'efficience énergétique et les économies ».
Il a également fait référence à la manière dont il faut exiger des institutions qu'elles remplissent leurs fonctions étatiques dans tous les domaines, ainsi qu'à la priorité de travailler de manière organisée depuis le territoire et de rompre avec le critère selon lequel les choses sont résolues « depuis le haut », car « en résolvant les problèmes de la municipalité et de la communauté, on résout les problèmes de la province et on résout les problèmes du pays ».
Cela signifie, a-t-il dit, que « les municipalités doivent travailler à la mise en œuvre des politiques nationales, des politiques provinciales et des politiques municipales approuvées et adoptées, mais avec le soutien, au niveau correspondant, des institutions nationales, des institutions provinciales et des institutions et des acteurs qui participent au niveau municipal ».
Une autre question cruciale abordée par le président concerne la nécessité d’encourager la production de biens et la fourniture de services. Pour ce faire, l’essentiel est de produire des aliments, car « c'est le premier bien qui doit être mis à la disposition de la population à de meilleurs prix ».
Nous avons des terres, nous avons des travailleurs, nous manquons peut-être de carburant, nous manquons peut-être d'intrants, mais aujourd'hui nous n'avons pas le choix, nous devons produire des aliments avec des techniques agro-écologiques, tout en sachant que l'efficience ne sera pas la même, mais nous devons produire, a-t-il soutenu.
Il a rappelé l'idée, déjà évoquée à d'autres occasions, que la principale source d'alimentation de la population ne peut être « ce que le pays importe de manière centralisée afin de le distribuer avec une équité déterminée ou une justice sociale, qui tombe parfois dans l'égalitarisme ».
D'où son insistance à « rechercher ces leviers qui pourraient stimuler la production d’aliments, afin que la source fondamentale d'alimentation de la population soit ce qui est produit au niveau local, à partir d'équilibres locaux, et que tout ce que le pays importe, et qu'il continuera d'importer pour faire face à la situation, soit pour proposer davantage de produits à la consommation ».
À propos du secteur des entreprises, il a précisé qu'il doit pouvoir mettre à profit toutes les potentialités dont disposent les entreprises, ce qui n'est pas toujours pris en compte. Avec la main-d'œuvre qualifiée dont elles disposent, lorsque la pénurie de carburant ou d'autres causes les empêchent de réaliser leur objectif principal, elles doivent chercher des moyens de « réaliser d'autres productions et des services à la population, ce que nous ne faisons pas aujourd'hui ». Cela générerait non seulement des revenus pour les travailleurs, mais aussi une plus grande offre à la population.
Il a également évoqué la nécessité de promouvoir la création de MPME dans le secteur étatique. Il y a beaucoup d'entreprises, a-t-il soutenu, qui ont de petites structures efficientes dans leur activité et qui sont piégées par le manque d’efficience du reste de l'entreprise, de sorte que ni la partie non efficiente ni la partie efficiente ne se développe, laquelle à son tour finit par devenir non efficiente, alors que, en tant que structure indépendante dans une MPME, elle pourrait aller de l'avant.
« Nous avons besoin que les hommes d'affaires misent tout sur le pays, qu'ils pensent en tant que pays, et bien sûr, cela nécessite également une exigence de la part des structures de gestion de tous les organismes », a-t-il déclaré.
Parmi les priorités de travail, il a fait référence à la poursuite de la prise en charge des situations de vulnérabilité, à l'atténuation des « inégalités évidentes dans notre société, qui nous font mal, dont l'existence va à l'encontre de ce que la Révolution, d'un point de vue humaniste et de justice sociale, a toujours essayé de défendre ».
Dans le même ordre d'idées, il a souligné la nécessité de freiner l'exode de la main-d'œuvre, en particulier de la main-d'œuvre qualifiée, du secteur étatique vers le secteur non étatique ; de continuer à donner la priorité à la Santé et à l'Éducation ; d'améliorer le fonctionnement des programmes sociaux existants dans le pays ; de corriger les mesures mises en œuvre dans le cadre de la Tâche de réorganisation, et qui ont montré qu'elles devaient être modifiées ; de renforcer l'économie du savoir ; de continuer à progresser dans la lutte contre la violence de genre ; d’améliorer les indicateurs du Programme de protection maternelle et infantile, la production de médicaments, la prise en charge des personnes âgées et des loisirs pour les jeunes.
Nos potentialités sont nombreuses et nous devons les exploiter en travaillant de manière différente, a réitéré le Président, qui a également parlé d’avancer ensemble, tous ensemble, dans la même direction, sans supplanter les fonctions et en faisant en sorte que chacun fasse ce qui est de son ressort.
ÉCONOMIE ET INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS

En présentant le rapport sur les résultats de l'économie à la fin du mois de septembre, le vice-Premier ministre et ministre de l'Économie et de la Planification, Alejandro Gil Fernandez, a commenté la reprise progressive du tourisme dans le pays.
À cette date, 1,8 million de visiteurs sont arrivés dans le pays, ce qui représente 75,5 % des prévisions, et signifie également 55 % des arrivées au cours de la même période en 2019. Il a également déclaré que les exportations de services touristiques ont augmenté de 46 %.
À propos de la production nationale d'aliments agricoles et d’élevage, il a déclaré qu'il y avait eu une diminution, au niveau national, de la livraison de riz, de viande bovine, de lait frais et d'œufs, ce qui est lié à des problèmes subjectifs et objectifs.
Il a expliqué que, d’un point de vue objectif, ce déficit était associé au manque d'intrants et de carburant, alors que les problèmes subjectifs étaient liés à des questions de productivité, de rendement et d'organisation.
« Nous avons besoin d’une plus grande autogestion dans les municipalités, afin de répondre à la demande alimentaire de la population, et nous devons y parvenir dans le cadre du Plan pour l'économie », a-t-il ajouté.
Lors de cette session, le Conseil des ministres a approuvé un nouveau portefeuille d'opportunités d'investissements étrangers dans le pays, qui, selon les explications d'Ana Teresita Gonzalez Fraga, Première vice-ministre du Commerce extérieur et des Investissements, compte 729 projets.
Dans cette mise à jour, a-t-elle dit, nous avons travaillé pour augmenter le nombre de projets visant à approvisionner le marché intérieur en produits de base et en fournitures pour l'industrie nationale, ainsi que pour augmenter les projets dans des secteurs tels que la production alimentaire, l'industrie, l'exploitation minière, le transport et la logistique, entre autres.
Au sujet des nouveautés, elle a souligné que 139 projets ont été présentés par les gouvernements locaux et 38 sont de nouvelles opportunités, dont ils seront les promoteurs.
AVANT-PROJET DE LOI SUR LES PLAINTES ET LES REQUÊTES
Les membres du Conseil des ministres ont exercé l'initiative législative et ont approuvé l'avant-projet de Loi sur l'examen des plaintes et des requêtes qui, conformément au calendrier législatif du pays, sera bientôt présenté à l'Assemblée nationale du Pouvoir populaire.
Le ministre de la Justice, Oscar Silvera Martinez, a expliqué en détail le processus d'élaboration du document, qui a pris en compte non seulement la mise à jour de la réglementation dans le pays, mais aussi d'autres textes internationaux qui ont été d’une grande utilité.
À la suite d’un vaste processus de consultation spécialisée auquel le document a été soumis, les questions les plus commentées, a-t-il dit, sont liées au traitement des plaintes et à l’anonymat, ainsi qu'aux délais de réponse aux plaintes et aux requêtes.
Entre autres aspects, l'avant-projet réglemente le système de traitement des plaintes et des requêtes, présentées par des particuliers aux autorités ; il définit les concepts de plaintes et de requêtes, la forme de leur présentation et les exigences relatives aux plaintes et aux requêtes collectives ; il établit également la composition du système de travail des unités organisationnelles chargées de traiter les plaintes et les requêtes présentées par des particuliers, ainsi que les principes qui sous-tendent le système.
Il s'agit de la « première loi du pays à réglementer cette matière, car jusqu'à présent il n'existait aucune disposition réglementaire générale qui unifie l'organisation et le fonctionnement de l'attention portée aux plaintes et aux requêtes des citoyens », a expliqué le ministre de la Justice.
Sur ce point, le Premier ministre a déclaré : « sans aucun doute, cette loi et le reste des réglementations qui en découlent constitueront une réorganisation de tout ce qui concerne ce sujet. »
Cependant, a-t-il ajouté, « il ne suffit pas d'avoir une loi si nous ne mettons pas tout notre cœur dans une question aussi sensible que celle-ci et si, au contraire, nous la considérons comme une procédure purement bureaucratique. Il est essentiel de consacrer du temps à la prise en charge, aussi bien des questions posées par les électeurs aux délégués qu'à toutes les plaintes, les questionnements et les opinions de la population dans les différents domaines ».
Cette bataille se gagne à la base, sur le territoire, a-t-il souligné, et « il se peut qu'il n'y ait pas de solution à un problème, mais ce qui ne peut pas manquer, c'est une réponse opportune à la population ».
AFFECTATION DES DIPLÔMÉS
Les membres du Conseil des ministres ont également approuvé la proposition d'affectation anticipée des diplômés de l'Enseignement supérieur et des diplômés techniques de niveau intermédiaire qui termineront leurs études en décembre 2024.
Selon les explications de la ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Marta Elena Feito Cabrera, le plan a été élaboré en tenant compte des demandes des organismes de l'Administration centrale de l'État, des Organisations supérieures de gestion des entreprises et des gouvernements provinciaux, de la disponibilité des diplômés et des secteurs prioritaires.
On estime que plus de 53 000 étudiants seront diplômés à cette date, dont des diplômés de l'enseignement supérieur, des techniciens supérieurs et des techniciens de niveau intermédiaire. La plupart des diplômés de niveau supérieur, a-t-elle précisé, se trouvent dans les secteurs de la Santé, de l'Éducation, des Sports et de la Culture, dans cet ordre.
L'approbation de ce plan anticipé, a-t-elle dit, est une garantie pour assurer le processus d'affectation des diplômés conformément aux demandes et aux besoins des organismes et des différents territoires du pays.
REDDITION DE COMPTES
Lors de cette session de la plus haute instance dirigeante de l'Île, le ministre de l'Économie et de la Planification, Alejandro Gil Fernandez, a dressé le bilan de son administration au cours des cinq dernières années.
Au cours de cette période, a-t-il expliqué, le pays a subi les effets du renforcement du blocus économique, commercial et financier imposé par le gouvernement des États-Unis et de la grave crise provoquée par la pandémie de COVID-19, qui a rendu la situation économique du pays encore plus complexe.
Ces phénomènes, a-t-il dit, ont entraîné une détérioration substantielle du pouvoir d'achat des revenus des travailleurs et des retraités et des conditions de vie de la population.
Il a également expliqué que, outre les tâches traditionnelles du processus d'élaboration du Plan annuel de l’Économie, de diriger sa mise en œuvre et d’allouer des ressources matérielles et financières qui correspond à cet organe, il a accompli d'importantes tâches à fort impact, telles que l'élaboration et la gestion du Plan national de développement économique et social à l’horizon 2030 (PNDES) et la mise à jour des Orientations de la Politique économique et sociale du Parti et de la Révolution pour la période 2021-2026 ; l'élaboration et la mise en œuvre de la Stratégie économique et sociale et des mesures de relance de l'économie ; l'attention portée aux entreprises publiques et aux nouveaux acteurs économiques et la décentralisation des pouvoirs vers les municipalités.
L'avis présenté par le gouvernement concernant cet exercice précise, entre autres, que le ministère de l'Économie et de la Planification doit accroître son rôle moteur dans l'identification et la mise en œuvre de nouvelles mesures qui nécessitent une conception intégrale et une séquence pour leur application ; continuer à intégrer des directeurs et des spécialistes issus d'organismes, de centres de recherche et d'autres institutions, ainsi que des spécialistes, des universitaires, des hommes d'affaires et tous ceux qui sont en mesure de contribuer à diriger l'économie vers la réalisation des objectifs de croissance définis dans le PNDES.
Dans le cadre de cet exercice gouvernemental, les gouverneurs de Cienfuegos, Alexandre Corona Quintero, et de Las Tunas, Jaime Chiang Vega, ont également rendu des comptes. Dans les deux cas, ils ont donné des détails sur la gestion pendant 2022 et 2023, avec un accent particulier sur les principales questions dans lesquelles tous les résultats attendus n'ont pas été atteints, comme la politique des cadres, la dotation complète en personnel dans les différentes structures, l'augmentation de la fourniture de biens et de services à la population, ainsi que le manque de prise en charge des questionnements de la population.
Les avis respectifs ont considéré que les redditions de comptes reflétaient de manière critique et objective la performance des deux gouverneurs au cours de la période évaluée. Ils ont également ratifié la nécessité de continuer à travailler dans ces provinces afin d'augmenter la production alimentaire de la population et de prendre en charge les personnes, les familles et les communautés en situation de vulnérabilité.
PLANIFICATION TERRITORIALE ET URBAINE FACE AUX ILLÉGALITÉS
L'ordre du jour de la réunion comprenait également un rapport sur le respect des plans intégraux de lutte contre les illégalités dans le domaine de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme, un sujet qui est systématiquement présenté lors de ces réunions.
Au début de l'année 2023, a expliqué le général Raul Acosta Gregorich, président de l'Institut national d'aménagement du territoire et d'urbanisme (Inotu), plus de 124 000 illégalités ont été recensées, les plus nombreuses étant concentrées dans cinq provinces du pays : La Havane, Matanzas, Ciego de Avila, Holguin et Artemisa.
Parmi les principaux types d'illégalités, il a signalé la construction de logements non autorisés sur des terrains qui ne sont ni urbanisés ni autorisés à la construction, l'occupation de locaux et de bâtiments désaffectés, la violation de projets et de règlements de construction, ainsi que la construction de maisons mitoyennes, de garages et de terrasses, ainsi que le changement de façades.
Il a estimé que le travail avec tous les responsables pour combattre et éradiquer ces illégalités est insuffisant, car les actions mises en œuvre ne sont pas toujours durables dans le temps.
CONTRÔLE DE LA POSSESSION, L'UTILISATION ET LA LÉGALITÉ DES TERRAINS
Un autre des thèmes approuvés à cette occasion correspondait aux principaux résultats et propositions sur le contrôle de la possession, de l'utilisation et de la légalité des terres, au sujet desquels le ministre de l'Agriculture, Ydael Pérez Brito, a déclaré que, même si depuis 2009 il y a eu quatre vérifications fiscales et d'autres actions de contrôle interne sur cette question, la situation actuelle montre que les mesures mises en œuvre n'ont pas été efficaces ou durables dans le temps, car les causes et les conditions qui conduisent à ces faits ne sont pas éliminées.
Il a indiqué que les principales illégalités sont liées au décès de personnes sans que leurs proches aient entamé les procédures d'héritage des terres et des actifs agricoles ou de continuité de l'usufruit ; aux tenants de terres en friche ; aux contrats d'usufruit expirés, sans que les entreprises aient demandé la prorogation correspondante ; aux dossiers sans certifications cadastrales ; aux détenteurs d'usufruit qui ont abandonné les terres après leur départ du pays, alors que d'autres personnes y travaillent illégalement ; aux constructions illégales, ainsi qu’à l'utilisation de fermes comme entrepôts, avec des produits industriels sans rapport avec la production agricole.
À partir des faits détectés, le ministère de l'Agriculture travaille actuellement à renforcer la structure de contrôle de l'utilisation des terres à tous les niveaux de gestion. La priorité sera donnée à la structure municipale et à la décentralisation des fonctions.
Le Premier ministre a attiré l'attention sur la nécessité de travailler avec une plus grande agilité dans l’application des mesures, car il s'agit d'une question très sérieuse, dans laquelle la corruption est omniprésente. Il a ajouté que le sérieux du travail doit être accompagné de la rigueur de l'analyse.
LA DÉRIVATION HYDRAULIQUE, UN EXEMPLE DE CE QUE PEUT FAIRE CUBA
Le Conseil des ministres a reçu des informations sur l'exécution des travaux liés aux dérivations hydrauliques et à leur valeur d'usage. Le président de l'Institut national des ressources hydriques, Antonio Rodriguez Rodriguez, a expliqué que, « malgré les limitations financières et matérielles et la contingence énergétique, les travaux de dérivation d'eau se poursuivent, comme l'a indiqué le général d'armée Raul Castro Ruz, sans hâte mais sans pause, grâce à la volonté de tous les acteurs, en particulier les constructeurs du ministère de la Construction et de l'Union des constructions militaires ».
Les impacts, a-t-il expliqué, sont encore palpables de par la valeur d'usage dans diverses directions telles que l'approvisionnement en eau, qui a été étendu à plus de 270 000 personnes dans sept municipalités et à 6 000 chambres dans le secteur du tourisme. L'économie annuelle de carburant s'élève à plus de 57 000 litres grâce au remplacement de la distribution d’eau en camion-citerne. Dans l’agriculture, 49,35 % des zones plantées sont irriguées, ce qui augmente le rendement de plusieurs cultures, ainsi que la production d'électricité grâce à la mise en service de petites centrales hydroélectriques. Il a ajouté que ces ouvrages protègent la population et les ressources de l'économie contre les inondations et bénéficient également à la production aquacole.
Le Premier ministre a déclaré que les travaux de dérivation hydraulique, ainsi que ceux de la Zone spéciale de développement de Mariel, résument ce qu'un pays comme le nôtre est capable de faire, ainsi que la grandeur de la Révolution.
De même, a-t-il conclu, ils expriment la vision de l'avenir de Fidel et de Raul, devenue réalité. Des exemples dont nous devons également tirer des leçons et que nous devons généraliser.








