
« Nous souffrons pour la Palestine ! », « Ce n'est pas une guerre, c'est un génocide ! », « Cessez la barbarie !» Des phrases maintes fois répétées, la plus profonde indignation et une immense douleur ont marqué la marche qui s'est déroulée ce 22 novembre sur le boulevard de front de mer de La Havane, de la rue G à l'esplanade de l'Hôtel National, en solidarité avec la cause palestinienne.
Aux côtés du Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, des membres du Bureau politique Manuel Marrero Cruz, Premier ministre, et Roberto Morales Ojeda, secrétaire à l'Organisation du Comité central, ainsi que d'autres dirigeants de la Révolution, ont défilé de jeunes étudiants, travailleurs et habitants de la capitale.
« Chaque blessure dans cette Patrie est aussi une blessure dans le cœur de Cuba. Chaque femme, vieillard ou enfant martyrisé là-bas nous bouleverse au plus profond. Chaque maison détruite nous consterne et nous pousse à continuer à soutenir la noble cause palestinienne », a déclaré Meyvis Estévez Echeverria, deuxième secrétaire du Bureau national de l'Union des jeunes communistes (UJC).
Faisant écho au sentiment collectif, la jeune dirigeante a déclaré que rien ne justifiait un tel châtiment à l'encontre d'un peuple qui a été dépouillé de sa terre et de ses droits.
Elle a ajouté que les jeunes Cubains ont manifesté dans toute l'Île, car nul ne doit rester silencieux ou ignorer les crimes de guerre commis par Israël, en alliance avec l'impérialisme.
Pour le médecin résident en oncologie, Atef Abdelhafez Sharif al Safadi, un massacre est commis contre son peuple. « Nous pensons qu'il n'y a pas de mots pour décrire le sentiment d'impuissance que tout être libre ressent en voyant ce génocide », a-t-il déclaré.
Raul Alejandro Palmero, Premier secrétaire du Comité provincial de l'UJC, a ouvert la marche, qui s'est achevée par un moment culturel.



