ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
Sur les 17 programmes nationaux de science, de technologie et d'innovation, huit sont gérés par des établissements de l'Enseignement supérieur. Photo: Ismael Batista

L'adoption du Système de gestion de gouvernementale basé sur la science et l'innovation (SGGCI) a placé l'université cubaine et sa communauté au centre de l'attention, a déclaré le Dr en sciences Walter Baluja Garcia, ministre de l'Enseignement supérieur, dans son intervention d'ouverture du 14e Congrès international de l'Enseignement supérieur, Université 2024, qui s'est tenu le 5 février.

« Ce système de travail gouvernemental vise à renforcer le rôle de la science et de l'innovation en tant que méthode permanente dans la recherche de solutions créatives à des problèmes et à des défis qui se posent dans le processus de développement économique et social du pays », a-t-il déclaré.

Au palais des Conventions de la capitale, en présence de Miguel Diaz-Canel Bermudez, Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République, Baluja Garcia a souligné que, depuis lors, les établissements d'enseignement supérieur de l'Île ont donné la priorité aux objectifs et aux buts qui contribuent le plus à satisfaire les exigences du SGGCI.

Il a insisté sur la participation des professeurs et des chercheurs à la mise à jour et à la création de politiques et de normes, au perfectionnement de l'administration publique et du système d'entreprises, aux travaux du Conseil national de l'innovation, des conseils techniques consultatifs, des groupes temporaires et d'autres organes consultatifs du pays.

Sur les 17 programmes nationaux de science, de technologie et d'innovation, a-t-il ajouté, huit sont gérés par des établissements de l'Enseignement supérieur, une activité soutenue par un collectif d’enseignants, dont 90 % des professeurs et des chercheurs sont titulaires d'un doctorat ou d'un master en sciences, et qui a obtenu plus de 75 % des prix nationaux décernés par l'Académie cubaine des sciences au cours de toute son histoire.

Le ministre de l'Enseignement supérieur (MES) a précisé que des progrès significatifs ont été réalisés dans la mise en relation des universités et des entités de science, technologie et innovation avec les secteurs stratégiques pour le développement économique et social de la nation, ce qui a conduit à des résultats significatifs dans la production alimentaire, le programme énergétique, les ressources hydriques, les sciences sociales, les sciences humaines et économiques, la santé et la biomédecine, les télécommunications et l'informatisation de la société, l'industrie, la construction, la biotechnologie et le développement durable, parmi beaucoup d'autres.

« Les résultats montrent les potentialités qu’offre le travail intégré avec le système d'entreprises en vue de la transformation des territoires et de notre société, conformément au Plan national de développement économique et social à l'horizon 2030 », a-t-il déclaré.

Selon Baluja Garcia, la mission des universités dans le développement de nos pays a évolué au cours des dernières décennies. Le contexte mondial complexe, les urgences sociales, les changements technologiques et la détérioration de la planète sont pressants et exigent une recherche incessante de solutions en partant d’une approche scientifique et novatrice.

Face à ces exigences justifiées, a-t-il dit, la contribution fondamentale de ce secteur doit être de former des professionnels de plus en plus capables et intégraux, au fort engagement social et humaniste.

« Pour remplir notre mission, il nous faut également des politiques publiques contribuant à un accès plus large et plus équitable aux universités, et l'État doit assumer sa responsabilité en tant que garant d'un Enseignement supérieur gratuit et inclusif », a-t-il ajouté.

Il a insisté sur la nécessité d'individualiser la démarche « ne laisser personne de côté ». Nous devons prêter attention aux secteurs les plus vulnérables, en enquêtant dans les quartiers, dans les communautés, maison par maison, jeune par jeune, a-t-il déclaré.

 

UN TAUX DE PARTICIPATION ÉLEVÉ

 

Mercedes Medina Ocampo, responsable du Département des événements du mois et secrétaire exécutive du Congrès, a indiqué que le Congrès Université 2024 accueille sept symposiums, dont 26 ateliers. Par ailleurs, 2 225 exposés ont été reçus et seront présentés en mode présentiel et virtuel.

Il a ajouté que des délégués de 40 pays participent au Congrès, parmi lesquelles les délégations du Brésil, du Mexique, de l'Équateur, des États-Unis, de la Colombie, de la Hongrie, de l'Espagne et de la Russie, ainsi que de 50 universités cubaines.

Il y a également 145 exposants répartis sur 37 stands, dont 24 universités, ainsi que des entreprises d'interface et des entités ayant des liens stratégiques avec les universités du pays.

Les membres du Bureau politique du Parti, Esteban Lazo Hernandez, président de l'Assemblée nationale du Pouvoir populaire, et Manuel Marrero Cruz, Premier ministre ; Jorge Luis Broche Lorenzo, membre du Secrétariat du Comité central du Parti et responsable de son Département d'attention au secteur social, ainsi que des vice-premiers ministres, des ministres et des représentants d'organisations politiques et de masse étaient également présents à l’inauguration d’Université-24.