Depuis 1868, cette Révolution unique que le peuple cubain défend a eu les jeunes pour protagonistes. Dans le maquis des mambises, dans la tourmente de l’année 1933, à l'Université, durant l’attaque de la caserne Moncada, à bord du yacht Granma, dans la Sierra Maestra, pendant la tentative d’invasion par Playa Giron, durant la Crise d'Octobre et dans toutes les batailles de l'Île rebelle, ils ont été des pulsations de victoire.
Dans la science, l'enseignement, avec cette campagne épique d'alphabétisation, dans les champs de Cuba ; dans la santé, dans la terre qui les vit naître et dans le monde entier, dans les exploits de l'internationalisme, dans les usines, les jeunes ont été les artisans de leur Révolution. Ce sont eux qui assument la maxime de Fidel selon laquelle les mots reddition et défaite ont été supprimés de la terminologie du combat cubain.
C'est dans cet esprit que s'est tenu le 17 février le 6e Plenum du Comité national de l'Union des jeunes communistes, à laquelle participaient le Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, et les membres de son Bureau politique, Roberto Morales Ojeda, secrétaire à l'Organisation, le général de corps d'armée Alvaro Lopez Miera, ministre des Forces armées révolutionnaires, et le général de division Lazaro Alberto Alvarez Casas, ministre de l'Intérieur.
Selon le site web de la présidence, Diaz-Canel a rappelé que, dès les premiers moments de la Révolution triomphante, ses principaux architectes ont compris qu'il était vital d'impliquer le peuple dans la défense du pays.
Il a précisé que le concept de guerre de tout le peuple n’est pas venu de nulle part, mais qu’il résumait toute l'expérience accumulée par la nation cubaine dans la défense de la Patrie. Il a échangé avec les jeunes des idées sur la pensée de Marti, ainsi que de Fidel, selon lequel « sans défense, il n'y a pas de Patrie », et de Raul, qui a affirmé qu'aucun défi n'est insurmontable lorsqu'il s'agit de défendre la Patrie.
Il leur a parlé des priorités définies pour 2024 : renforcer l'unité, perfectionner le travail idéologique, assurer politiquement les mesures adoptées par l'Assemblée nationale du Pouvoir populaire et se préparer à surmonter les distorsions et les tendances qui s'éloignent de la société socialiste. Si dans cette bataille nous comptons sur les jeunes, nous vaincrons, a-t-il déclaré.
