
Les journées de la presse cubaine ont débuté le 5 mars par la traditionnelle marche jusqu’à la tombe du patriote et journaliste Juan Gualberto Gomez, au cimetière Colon de la capitale.
À l'occasion du 91e anniversaire du décès du « frère noir de Marti », originaire de Matanzas, Bolivia Tamara Cruz Martinez, première vice-présidente de l'Union des journalistes cubains (UPEC), a déclaré à l'Agence cubaine de presse (ACN) qu'il était indispensable de rapprocher les nouvelles générations de la profession de l'étude de cette figure, compte tenu de son vaste travail contre l'impérialisme, le racisme et la recherche de la vérité.
Elle a également souligné la nécessité de transférer son héritage héroïque dans les salles de cours, dans la pratique quotidienne et dans tous les coins de Cuba et du monde.
Au cours de l’hommage, a rapporté ACN, Héctor Rodriguez, étudiant en première année de journalisme, a déclaré qu’à travers son œuvre, Gomez a confirmé que « le journalisme peut être une expérience novatrice pour promouvoir le changement social et politique ».
La cérémonie, présidée par Ricardo Ronquillo Bello, président de l’UPEC, et Tubal Paez Hernandez, président d’honneur de l'organisation, a été l’occasion de ratifier que le slogan « À Cuba avec la vérité » distinguera les Journées de la presse cubaine, et ils ont souligné la nécessité d'impliquer toutes les provinces et les délégations de base du pays dans les activités de cet événement.
Le 6 mars, le programme comprend la remise d’une reconnaissance à un organisme qui s’est distingué en matière de communication et d'attention à la presse, au siège du ministère de la Justice, et l'inauguration de l'exposition photographique collective El instante preciso (L’instant précis), un projet de Roberto Chile, lauréat du prix national de Journalisme José Marti à la galerie Maison de la presse.