
José Marti est sorti du marbre, de la plume pour devenir un prix, et il est allé toucher l'âme, comme lui seul le fait, de la journaliste de Juventud Rebelde, de l’émission de radio Table Ronde, de la radio, de Guantanamo, de Cuba.
Le 14 mars, quand Arleen Rodriguez Derivet a été récompensée pour l'ensemble de son œuvre journalistique, un prix qui porte le nom de l'Apôtre de notre indépendance, nous, journalistes, nous sommes sentis également récompensés.
« Elle me critique sans cesse à bon escient, en s’adressant à mes sentiments et à mes pensées », a déclaré le Diaz-Canel, après lui avoir remis le prix et l'avoir félicitée, de manière très personnelle, pour plusieurs de ses qualités.
Ensuite, le Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République a déclaré : « Je lui suis reconnaissant pour bien des choses : sa contribution à la Révolution, à la presse cubaine, au travail du Parti... »
Nous aussi, ses collègues, lui devons de la gratitude, pour son exemple, en tant que professionnelle, en tant que femme, dans la direction de journalistes, mais aussi pour cet ange maternel qui vient vous tirer d'un mauvais pas dans un reportage, dans la question que vous ne trouvez pas pour l'entretien, ou face à l’urgence de terminer une émission. C'est elle qui est capable de dire à un collègue : « Tu ne vas pas te présenter comme ça à la Mesa Redonda », et de prendre la place de la maquilleuse pour, de ses mains habiles, te donner un coup de jeune et t'inspirer.
Un chroniqueur comme le Polonais Ryszard Kapuściński dit un jour que l'on ne peut pas être un bon journaliste si on n'est pas une bonne personne. Ce 14 mars, au Mémorial José Marti, sur la Place de la Révolution de La Havane, le président cubain a déclaré que non seulement Arleen était une bonne personne, une bonne Cubaine originaire de Guantanamo, mais qu'elle était aussi « une révolutionnaire complète ». Une femme dont l'oxygène qu’elle respire, c’est la pensée de Marti, elle est tout cela, un soldat, comme le Héros national a défini le journaliste.
Sous la prémisse du Maestro : « C’est celui qui dit la vérité qui sert le mieux la Patrie », Arleen et ses collègues récompensés par le prix Juan Gualberto Gomez pour l’œuvre de l'année, étaient également accompagnés par des membres du Bureau politique, Roberto Morales Ojeda, Secrétaire à l'organisation du Comité central du Parti, et Ulises Guilarte de Nacimiento, Secrétaire général de la Centrale des travailleurs de Cuba (CTC) ; par Rogelio Polanco Fuentes, membre du Secrétariat et chef du Département idéologique et par la vice-Première ministre, Inés Maria Chapman Waugh.