ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
Conditionnement des piments pour l’exportation. Photo: Ortelio González Martínez

Avec le début des exportations via l'aéroport international de Jardines del Rey, un souhait de longue date des habitants, le principal pôle d'exportation de Ciego de Avila, le premier du genre à Cuba, est en mesure d'assimiler la production des entreprises du centre et de l'est du pays, qui peuvent bénéficier des ventes à l'étranger.
L'ingénieur Exnier Gonzalez Suarez, directeur général de l'Entreprise agro-industrielle Ceballos, a indiqué que les premières expéditions vers le Canada et les prochaines serviront à renforcer l'intégration avec toutes les entités qui le souhaitent, à condition de respecter les normes de certification phytosanitaire et les exigences existantes pour une exportation efficace.
Il a ajouté que l'arrivée de la prochaine haute saison touristique, entre les mois de décembre et mars, apportera de nouvelles opportunités, avec l'augmentation du nombre de vols et de compagnies aériennes vers différentes destinations, ce qui explique que les efforts se concentrent sur d'autres marchés.
Outre l'augmentation des expéditions vers le Canada, avec de nouveaux lots de piments forts (également connus sous le nom de chile habanero) et, bientôt, d'avocats, il est prévu de faire une percée en Europe, notamment en Russie, avec l'exportation de fruits frais.
En 2018, l'Entreprise agro-industrielle Ceballos a remporté la Médaille d'or de la qualité à la Foire internationale de La Havane (Fihav 2018), avec le piment fort de la variété chile habanero, un produit très demandé sur les marchés européens et canadiens.
Gonzalez Suarez a rappelé qu'auparavant, l'Entreprise agro-industrielle Ceballos exportait ses produits depuis l'aéroport José Marti de La Havane, situé à près de 500 kilomètres, ce qui, en plus de nuire à la qualité des exportations, entraînait des dépenses considérables en vecteurs d'énergie et en infrastructures logistiques et de transport.
Dans le même temps, si les mêmes opérations avaient été effectuées via Cayo Coco, le matériel de transport aurait permis, entre autres, une économie d'environ 3 500 litres de carburant.
La seule exportation réalisée par Jardines del Rey à ce jour remonte à 2006, lorsque le terminal avait été remis en service pour une expédition unique vers un pays asiatique de 50 boîtes de civelles vivantes (alevins d'anguilles).