ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
Cuba ne sera jamais complice de l'extermination. Photo: Ricardo López Hevia

Ce n'est pas la première fois. Espérons que ce sera la dernière, et que le monde sera témoin le plus tôt possible de la solution de paix que des millions de voix réclament, malgré le silence persistant de ceux qui pourraient et devraient donner leur avis, agir...
La vérité, c'est qu'une fois de plus, des étudiants, des jeunes Cubains, se sont rassemblés pour exiger d’Israël qu’il mette un terme au massacre qu'il comment dans la bande de Gaza, à l’encontre de tout sentiment d'humanité et des préceptes les plus élémentaires du droit international.
Tel a été l’appel lancé par Laura Concepcion Garcia, dirigeante de la jeunesse à l'Université José Marti de Sancti Spiritus, qui a déclaré que « la paix ne peut pas être instaurée sur la base de la violence et de la douleur humaine », raison pour laquelle elle considère que c'est « un devoir d'élever la voix en faveur de ceux qui ne peuvent pas le faire ».
Un appel partagé par le jeune Mohammad Muhisen, fils de parents palestiniens, qui s’est dit convaincu que l'indifférence et le manque d'action internationale effective face aux images déchirantes du génocide transmettent un sentiment d'abandon à l'égard de ce peuple en souffrance.
« Ce n'est pas le cas de Cuba », a-t-il ajouté, « dont le soutien à notre cause est une lueur d'espoir et d'encouragement dans un monde qui semble étranger à la souffrance humaine ».
En ce sens, il a exprimé sa gratitude pour cette solidarité, pour l'aide offerte dans la formation de médecins (comme c'est son cas aujourd'hui), dans la spécialisation de professionnels et de techniciens dans différents domaines, « une réalité qui nous encourage et nous renforce parce qu'elle montre que la lutte pour la justice n'a pas de frontières ».
Face à la réalité déchirante qui frappe la Palestine, des milliers d’habitants de Ciego de Avila, en présence des principales autorités de la province, se sont également rassemblés le 8 octobre dans le Parc José Marti du chef-lieu, pour réclamer une paix qui doit intervenir de toute urgence, car la guerre a tout l’air d’une extermination.
La même manifestation a eu lieu au mausolée des Martyrs d'Artemisa, sur la Place culturelle de Las Tunas, au monument aux Martyrs de l'Université d'Oriente à Santiago de Cuba, et sur la Place 24 de Febrero à Guantanamo. Toute l'Île a élevé sa voix – et continuera aussi longtemps que nécessaire – pour ceux qui ne le peuvent pas.
Des enfants brûlés dans le ventre de leur mère, qui n'atteignent pas l'hôpital parce que presque tous les centres de soins se sont effondrés sous les bombardements, des enfants morts sous les décombres, des enfants sur lesquels on tire au hasard ou qui sont traqués par des tireurs d'élite, sous les applaudissements des soldats israéliens.
Quiconque, loin de la Palestine, mais qui ressent la douleur de ce peuple comme sienne, sait que la plupart des enfants ne vivront pas assez longtemps pour raconter ni leurs bêtises ni parler de bonheur. S’ils échappent aux bombardements et aux roquettes, ils n'échapperont sans doute pas aux soldats et aux colons, qui sont également entraînés à massacrer et à chasser les Palestiniens comme s'ils n'étaient pas des êtres humains. Cuba ne sera jamais complice de l'extermination, notre histoire est fondée sur la justice et nous suivrons cette voie.