
Cuba s’est vêtue de mémoire, de dignité, de jeunesse ; elle est descendue dans la rue avec sa plus belle tenue, celle qui vient chargée d’énergie et qui ne tient pas compte de l’âge, celle qui déborde de patriotisme et ne veut rien savoir de l’impérialisme, et qui, ce 27 novembre, en honorant les huit étudiants en médecine, fusillés cruellement par le colonialisme espagnol, criait massivement : « Ni morts, ni oubliés ! »
La cérémonie était présidée par le Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, qui, comme tous les présents, a marché du Grand escalier de l’Université de La Havane jusqu’au monument La Punta, où des couronnes de fleurs ont été déposées afin de rendre hommage à « l’innocence de ces huit étudiants vilement assassinés ».
Telles ont été les paroles de Thalia Beatriz Morell Garcia, idéologue du Secrétariat national de la Fédération des étudiants universitaires (FEU), qui a souligné en outre que la marche était également dédiée à cette patrie, qui a été édifiée avec le sang de ses meilleurs enfants.
« La Révolution cubaine, depuis son triomphe, ne s’est pas limitée au souvenir », a souligné Morell Garcia. Notre commandant en chef Fidel Castro Ruz a transformé la douleur en action et la mémoire en phare. Il a fait de la santé du peuple une priorité sacrée et, là où il y avait auparavant de l’inégalité, il a créé des universités.
« Ces maisons de hautes études ont été construites non seulement comme des actes de justice, mais comme des tranchées où se forge l’âme solidaire de nos médecins. Des milliers de jeunes ont trouvé ici l’occasion d’accomplir le même rêve que ces huit étudiants : servir leur peuple», a-t-elle souligné.
Des couronnes de fleurs ont également été déposées au pied de la statue du leader étudiant et anti-impérialiste Julio Antonio Mella, qui s’élève près de l’université.
Étaient également présents la responsable du Département idéologique du Comité central du Parti, Yuniasky Crespo Baquero et Rolando Yero Travieso, chef du Département d’attention au secteur social ; la vice-Première ministre Inés Maria Chapman ; la Première secrétaire du Comité national de l’UJC, Meyvis Estévez Echevarria ; la présidente nationale de la FEU, Liza Elena Gonzalez Desdin, ainsi que les principales autorités du Parti et du gouvernement dans la capitale.








