ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
Photo: Ariel Cecilio Lemus

La mort se dresse aujourd'hui devant mes yeux / Comme lorsque le ciel s'éclaircit, / Comme lorsqu'un homme atteint ce qu'il ne connaissait pas, peut-on lire dans l'un des poèmes compilés par Rogelio Martinez Furé, dans Poesía anónima africana (Poésie anonyme africaine), un texte emblématique auquel se consacrera le folkloriste, poète, traducteur, chanteur et auteur musical, décédé le 10 octobre à l'âge de 85 ans.
L'Union des écrivains et des artistes de Cuba (Uneac) - la maison de ses makas, celle qui l'a chaleureusement accueilli en tant qu'écrivain et artiste, fondateur de l'Ensemble folklorique national - a fait ses adieux à cet homme planétaire, amoureux de l'Afrique et de ses essences, qui, bien qu'il ait réalisé par ses efforts une grande partie de l'inconnu, n'est pas précisément la mort qui se dresse devant lui. Pas quand tant de gens sont venus l'accompagner en cette heure, conscients de son œuvre monumentale, conscients qu'il ne sera jamais une ombre obscure.

Photo: Ariel Cecilio Lemus
Photo: Ariel Cecilio Lemus
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