
À la suite du succès des volleyeurs cubains au championnat Norceca à Winnipeg, au Canada, qui a décerné le billet pour le tournoi de qualification olympique de janvier dans ce même pays, les protégés de Nicolas Vives entendent monter en puissance pour briguer une place pour les Jeux de Tokyo 2020.
À leur dernière compétition en terre canadienne, les Cubains avaient évolué sous la houlette de Yosvany Muñoz, membre du collectif d'entraîneurs nationaux dirigé par Nicolas Vives, avec qui Granma International s’est entretenu en ligne.
– Qu'adviendra-t-il de la présélection d'ici janvier ?
– Dix joueurs évolueront dans des championnats étrangers et reviendront au début de décembre. Parmi eux, Roamy Alonso, dans le championnat italien ; Marlon Yant ira en France, tandis qu'Osniel Mergarejo, Jesus Herrera, Yohan Napoles, Miguel A. Lopez, Javier Concepcion, Julio C. Cardenas, Livan Osoria et José C. Romero joueront en Argentine. De plus, Javier Jiménez, qui n'est plus membre de l'équipe nationale, a toujours un contrat en Estonie, conclu par la Fédération cubaine de volley-ball. Chacun dispose d’un plan individuel pour sa préparation en marge des compétitions auxquels il participera.
– Et le reste des membres de la présélection, que feront-ils pendant cette période ?
– Nous allons travailler sur leurs faiblesses techniques, et sur la préparation physique, qui est d’une importance vitale pour le groupe, afin que la différence soit la plus légère possible lorsque ceux qui évoluent à l’étranger reviendront, ce qui nous permettra alors de nous attaquer au travail d’équipe.
– Ce qui veut dire que le groupe qui a remporté de l'or au Canada ne sera pas l’équipe titulaire ?
– 90% des joueurs qui ont remporté le Norceca occuperont des postes de titulaires, sans exclure d'éventuels changements en fonction du rendement au sein de la présélection au grand complet. Nous disposons de vidéos sur nos adversaires qui se rendront aux Jeux préolympiques et nous avons déjà commencé à étudier des équipes comme le Canada, Porto Rico et le Mexique, car le tournoi de janvier n'accordera qu'une place pour Tokyo.
– Comment expliquer les progrès des Cubains ?
– Ce qui est fondamental, c'est que cette année, nous avons joué en équipe, les garçons s’améliorent, ce qui est primordial car la prochaine bataille pré-olympique sera très dure, et la seule façon de gagner est de jouer sans commettre de fautes et en faisant preuve d’un haut niveau technique.
Au sujet des trois joueurs partis il y a quelques années pour s'engager seuls dans des championnats étrangers et qui avaient exprimé leur volonté de réintégrer l'équipe cubaine, Vives a souligné la performance au Canada de Robertlandy Simon, le capitaine de l’équipe cubaine vice-championne du monde 2010 en Italie, avant de préciser que « un seul joueur ne peut pas apporter la victoire ».
À propos de l'ancien passeur Raydel Hierrezuelo, le DT Nicolas Vives a signalé a qu'il n'a pas encore décidé de rejoindre les entraînements (ce que nous avons pu confirmé lors d’un entretien avec le joueur), tandis que Michael Sanchez aimerait faire partie du groupe, mais il est entravé par son contrat qui le lie au club qui l'a engagé à l'étranger, a précisé le directeur technique.
Pour conclure, il a tenu à reconnaître et à saluer le travail accompli pendant des années avec la présélection par le Dr Antonio Iznaga, aujourd'hui à la retraite.





