ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
Les joueurs sous contrats à l’étranger constitueront la base de notre équipe pour Paris-2024. Photo: Getty Image

Le volleyball cubain poursuit suit une voie, amorcée par un groupe de jeunes joueurs qui, en 2016, ont participé, de manière inattendue aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro et font leurs premières armes sur la scène internationale.
En plus d'assumer leurs responsabilités dans l'équipe nationale, ces joueurs talentueux se sont affirmés en évoluant dans des championnats régionaux (principalement en Argentine).
Selon le master en sciences Ariel Sainz, vice-président de l’Institut national des sports, de l’éducation physique et des loisirs (Inder) et responsable de la Fédération cubaine de ce sport, l'important est que les volleyeurs de cette génération, née entre 1996 et 1997, aient pu participer à des tournois continentaux et mondiaux qui leur ont apporté une mentalité gagnante, génération qui a connu son apogée en 2017, avec la médaille d'argent à la Coupe du monde des moins de 21 ans en République tchèque.
Parmi ces joueurs figurent, notamment, Osniel Mergarejo, Romay Alonso, Jesus Herrera, José Miguel Gutierrez, José Romero, Livan Osoria, Marlon Yant et Miguel Angel Lopez, qui excellent actuellement dans les puissants championnats du Brésil, de France et d'Italie. « S'ils restent ensemble, et avec ces performances, ce sera notre équipe pour Paris 2024. Le volleyball moderne se caractérise par un accroissement de la longévité des joueurs, même s'ils sont très sollicités en raison du nombre croissant d'événements. Ils prennent soin de leur santé physique et mentale et ont appris à mieux gérer leur vie quotidienne », a expliqué Sainz.
« À l'heure actuelle, 23 de nos volleyeurs sont sous contrat, chez les garçons comme chez les filles, un nombre qui pourrait augmenter, car nous avons fait une étude des différents scénarios où en insérer d'autres, en fonction de leurs performances et de leurs besoins. En ce qui concerne les filles, des ajustements sont en cours afin d'augmenter le nombre et la qualité des contrats, pour que dans un avenir immédiat nous puissions accéder à des espaces leur offrant une marge de progression plus importante », a précisé le président de la Fédération.
QUAND REVIENDRONT-ILS À CUBA ?
La Fédération internationale de volleyball (fivb) et la Confédération du Nord, Amérique centrale et des Caraïbes (Norceca) sont en attente de l'évolution de la pandémie pour officialiser le calendrier.

« Récemment, la Challenger Cup au Portugal a été annulée, ce qui nous aurait permis d'évaluer la progression du groupe ; à présent, le panorama local est complexe, surtout pour les Amériques. Un groupe de ces joueurs sous contrat est en âge de participer aux premiers Jeux panaméricains de la jeunesse, à Santiago du Chili, en 2023. Une fois que ces événements et le reste du calendrier seront officialisés, nos joueurs pourraient retourner à Cuba à la fin du mois d'août ou en septembre », a-t-il indiqué.
À propos du beach-volley, Sainz a fait l'éloge des paires Leila Martinez-Maylen Delis et Lidianny Echeverria-Yanileydis Sanchez, qui, bien qu'elles n'aient pas pu monter sur le podium la semaine dernière à Cancun, ont montré un niveau élevé face à des duos mondialement reconnus.

« Pendant 90 jours, elles se sont entraînées dur à l'École nationale en vue d’obtenir leur qualification  pour Tokyo, mais, malheureusement, Leila et Maylen sont les seules à avoir cette possibilité, car il faut un minimum de 12 participations à ces épreuves », a-t-il signalé.
« Il nous reste encore deux semaines de compétition à Cancun pour étudier nos principaux adversaires au tournoi préolympique », a conclu Ariel Sainz.