tokyo.– Les premières lueurs de ce 17 juillet à La Havane ont illuminé la nuit du même jour dans cette ville, dans les poitrines excitées et palpitantes des femmes et des hommes de la délégation cubaine aux Jeux olympiques.
Lorsque nous avons vu le général d'armée Raul Castro sur le Malecon de La Havane et que nous avons entendu Diaz-Canel affirmer que la Révolution était la même Révolution que celle de Fidel et Raul, et qu'elle était toujours la Révolution des humbles, par les humbles et pour les humbles, les récentes paroles du capitaine de l'équipe de boxe de notre délégation, le champion olympique et du monde Julio César la Cruz, nous sont venues à l'esprit.
« Je dois tout ce que je suis devenu aujourd’hui à la Révolution, et je lui en suis profondément reconnaissant, je suis un boxeur noir et sans la Révolution je ne sais pas ce qu'il serait advenu de moi et de ma famille ; j'ai le sentiment que chaque jour je dois une médaille d'or à la Révolution, donc celle de Tokyo est une autre dette dont je veux m’acquitter. Nous nous battons depuis plus de 60 ans, et pendant tout ce temps, nous avons vécu dans ce que nous appelons la zone de danger, parce que nous y plaçons l'adversaire, parce que c'est la zone d'impact ; ce qui signifie aussi que nous n'avons peur de rien ni de personne. Nous, les boxeurs et tous les sportifs, n’avons peur de rien. À ceux qui jouent avec la chaîne et le singe, j’aimerais leur dire que nous allons continuer à nous battre avec acharnement. »