LA 8e Rencontre de l'AEC a adopté une Déclaration finale réaffirmant la validité et la pertinence des principes et des objectifs énoncés dans la Convention constitutive de l'AEC, et l'importance de cette entité en tant qu'organe de consultation, de concertation et de coopération pour promouvoir l'unité et l'intégration de la Grande Caraïbe.
La Déclaration célèbre avec enthousiasme le 25e anniversaire de la Constitution de l'Association des États de la Caraïbe, qui aura lieu le 24 juillet. Elle se félicite également du processus de revitalisation de l'organisation, amorcé avec la Déclaration de La Havane en 2016.
Les lignes du document soulignent « l'importance vitale de la mer des Caraïbes en tant que bien commun de nos peuples et le rôle unificateur qu'elle a joué dans notre histoire et notre identité », et reconnaissent que les petits États insulaires en développement, les régions côtières de la Grande Caraïbe et celles d'Amérique centrale constituent l'une des régions les plus vulnérables de la planète aux effets négatifs du changement climatique.
La Déclaration reconnaît également la nécessité d'accorder une attention particulière à la gestion intégrale de la réduction des catastrophes, en mettant l'accent sur l'approche préventive. Elle souligne également la solidarité et la coopération croissantes entre les peuples et les gouvernements de la Grande Caraïbe avec les communautés touchées par les effets du changement climatique.
Parmi les concepts adoptés à la 8e Rencontre, l'AEC réitère son engagement sans réserve et son respect des buts et des principes de la Charte des Nations Unies et des principes du Droit international, de la préservation de la paix et de la sécurité internationales, de la promotion des relations amicales entre les nations, de la coopération internationale pour résoudre les problèmes internationaux, de l'égalité souveraine des États ; l'exécution de bonne foi des obligations contractées ; le règlement pacifique des différends ; l'interdiction du recours ou de la menace du recours à la force contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État ; et la non-ingérence dans les affaires intérieures ; conditions indispensables pour préserver la Grande Caraïbe comme zone de paix et de coopération, conformément à la Proclamation de l'Amérique latine et de la Caraïbe comme Zone de paix.
En conséquence, la Déclaration rejette l'application de mesures coercitives unilatérales contraires au Droit international qui menacent la paix et la prospérité de la Grande Caraïbe et réaffirme l'appel au gouvernement des États-Unis d'Amérique à mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba, et à la Loi Helms-Burton.