ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
Photo: Martirena

Le Zimbabwe appuie la déclaration du Groupe africain, du Mnoal et du Groupe des 77 plus la Chine.
Le représentant de ce pays a appelé à mettre fin au blocus imposé à Cuba qui, en plus d'être une violation du Droit international et de la Charte des Nations Unies, constitue une violation du droit de l'Île au développement, a-t-il souligné.
Il rappelle également que le vote de l'année précédente a été pratiquement unanime, et que le vote de cette année est une réitération de la communauté internationale contre les mesures coercitives contre Cuba.
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Le représentant de la République populaire démocratique de Corée a souligné qu'en dépit du blocus, Cuba va de l’avant dans la défense de son socialisme et de son développement.
Il a rappelé que cette Résolution avait déjà été adoptée 27 fois par la grande majorité, ce qui confirme la nécessité de mettre un terme à cette mesure unilatérale.
Photo : capture d’écran
Le représentant de la délégation sud-africaine a reconnu qu’il n’était plus possible de justifier le blocus qui avait causé des dommages considérables à Cuba pendant des années.
Il a souligné les liens historiques qui unissent les deux nations et a il remercié le peuple cubain pour son soutien dans la lutte pour sa libération.
Il a également fait état de l'escalade des États-Unis contre l'Île, tout en condamnant fermement la réactivation du Titre III de la loi Helms-Burton et les mesures unilatérales adoptées par les États-Unis pour nuire au développement économique cubain.
L'Afrique du Sud a appelé la communauté internationale à soutenir Cuba et son peuple et a souligné que ces mesures constituaient une violation du Droit international.
Pour toutes ces raisons, son pays votera en faveur de la Résolution présentée par Cuba, et il a exhorté le gouvernement des États-Unis à mettre fin à cette mesure illégale.
Le Guyana souscrit aux interventions des organisations internationales qui se sont déjà manifestées en faveur de la levée du blocus imposé par les États-Unis à Cuba.
« Le caractère extraterritorial de la mesure va à l'encontre de l'autodétermination des peuples et de la Charte des Nations Unies. Nous exigeons l'arrêt immédiat de cette politique destructrice », a déclaré le représentant de ce pays.
Le maintien du blocus se révèle un acte injuste contre le peuple cubain, a-t-il souligné.
Le Guyana assure le peuple cubain de sa solidarité sans faille dans sa lutte pour l'autodétermination.

Le Nicaragua se joint à la communauté internationale pour exiger la levée du blocus injuste imposé au peuple frère de Cuba, solidaire, internationaliste et toujours prêt à aider toutes les nations.

Le représentant de la délégation de ce pays a signalé que l’on observe avec préoccupation que le peuple cubain est soumis à un durcissement du blocus qui l'empêche d'atteindre son plein développement.

Son pays condamne fermement les nouvelles mesures extraterritoriales imposées par les États-Unis dans le cadre de la réactivation du Titre III de la Loi Helms-Burton, des actions restrictives qui violent la Charte des Nations Unies et les principes du Droit international.

Nous envoyons un message d'amour et de fraternité au peuple et au gouvernement cubains pour leur contribution à toutes les campagnes et programmes sociaux au Nicaragua. Nous sommes convaincus que la communauté internationale condamnera à nouveau le blocus aujourd'hui, a-t-il signalé.

Le Nicaragua espère que des pourparlers seront engagés entre Cuba et les États-Unis sur un pied d'égalité. Nous partageons les paroles du président de notre pays, Daniel Ortega : « Cuba a été et est une source d'inspiration pour les peuples, hommes et femmes, qui ont décidé de rester libres. »

Comme chaque année, nous voterons en faveur du projet de résolution, a-t-il conclu.

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La représentation angolaise estime que cette question devrait déjà faire partie du passé et être classée dans les archives de l'ONU.

L'existence du blocus est une mesure injuste et rétrograde qui cause un grave préjudice au peuple cubain.

L'Angola réaffirme son attachement à la Charte des Nations Unies et aux principes du Droit international.

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Le Suriname a transmis ses salutations à Cuba et a remercié l'île pour sa solidarité avec son pays. Il a également condamné les mesures qui vont à l'encontre des principes de la Charte des Nations Unies et du Droit international.

Le gouvernement de ce pays déplore l'existence du blocus et ratifie qu'il a voté en faveur de la résolution au sein de la communauté internationale pour exiger des États-Unis la levée du blocus exercé contre Cuba.

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La République populaire de Chine a souhaité la bienvenue aujourd'hui à l’Assemblée au ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodriguez.

La délégation cubaine condamne énergiquement toutes les mesures coercitives imposées par les États-Unis à Cuba, et en particulier le blocus économique, commercial et financier.

Le représentant chinois a rappelé le montant des pertes subies au cours de l'année écoulée du fait du blocus exercé contre l'Île, et ses effets néfastes sur la réalisation des objectifs de développement durable et le droit du pays à un plein développement.

La Chine et Cuba entretiennent des relations commerciales amicales et mutuellement bénéfiques dans divers domaines.

Ainsi, le géant asiatique votera en faveur du projet de Résolution présenté par Cuba à cette tribune internationale.

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Saint-Vincent-et-les Grenadines a également exprimé son ferme soutien à la résolution sur la nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier exercé contre Cuba.

La représentante de ce pays a condamné cette mesure unilatérale qui constitue une violation flagrante du Droit international.

Elle a félicité Cuba pour la solidarité et l'aide humanitaire qu'elle a apportées à de nombreux pays représentés au sein de cette organisation internationale, en particulier pour sa participation à la lutte contre l’Ébola en Afrique.

Elle a également rappelé que la coopération fondée sur le respect mutuel et la non-ingérence est essentielle pour le développement du monde.

La levée du blocus est essentielle pour le peuple et le gouvernement de Cuba, afin qu'ils puissent atteindre la pleine prospérité, a-t-elle signalé.

Elle a également réitéré son rejet du blocus illégitime imposé à Cuba par les États-Unis.

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Quant au représentant du Kenya, il a lancé un appel pour que les sanctions et les blocus, de quelque nature que ce soit, ne portent pas atteinte à l'autodétermination de Cuba, raison pour laquelle son pays a toujours voté en faveur de la Résolution présentée chaque année aux Nations Unies.

« Ces sanctions contre Cuba doivent cesser », a-t-il souligné.

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Paroles du représentant de l'Algérie.

Nous nous réunissons à nouveau pour examiner à l'Assemblée la nécessité de mettre fin au blocus de Cuba et pour réaffirmer notre préoccupation face aux énormes difficultés économiques auxquelles ce pays est confronté du fait du blocus dont est victime le peuple cubain.

Ce débat mobilise chaque année l'ensemble de la communauté internationale et constitue un appel collectif au respect de la décision des principes directeurs de cette organisation, ainsi que de ses idéaux. Ce sont des principes et des idéaux qui sont l'épicentre de notre organisation.

L'adoption annuelle consécutive, par une écrasante majorité des membres de l'Assemblée générale, de la résolution appelant à la levée du blocus contre Cuba reflète la volonté ferme et inébranlable de la communauté internationale de mettre fin au blocus injuste qui était en place depuis plus de six décennies.

L'Algérie réaffirme sa position en faveur de la levée du blocus commercial, économique et financier exercé contre le pays frère de Cuba. Ces sanctions injustifiées exacerbent le sentiment de rejet du blocus parce qu'elles privent le peuple cubain des ressources nécessaires à la vie, entravent le développement économique et ses efforts pour mettre en œuvre le programme de développement durable.

Permettez-moi de vous rappeler que Cuba, comme tout autre État membre de l'ONU, a tout à fait le droit au libre-échange et à l'expansion du commerce sur une base réciproque et mutuellement profitable.

L'Algérie a toujours partagé la position du Mouvement des pays non alignés (Mnoal) condamnant les mesures extraterritoriales qui visent à punir les pays qui luttent pour leur souveraineté.

L'Algérie exprime sa solidarité avec le gouvernement et le peuple frère de Cuba. Aujourd'hui plus que jamais, il importe de relancer le dynamisme de ces dernières années et de tirer parti des résultats positifs obtenus dans les relations entre Cuba et les États-Unis, en engageant un dialogue constructif, dans le plein respect des principes du Droit international prônés par les Nations Unies.

Cela permettra de tracer une voie positive vers la normalisation des relations et permettra une compréhension nécessaire entre les deux pays, ainsi qu'avec les autres pays de la région.

L'Algérie souscrit à la déclaration présentée au nom du Mnoal, du Groupe des 77 et la Chine, et l'Union africaine, sur cette question.

Le Mexique a réaffirmé son ferme rejet des sanctions contre Cuba, dont le blocus économique, commercial et financier.
Toute mesure qui interfère dans les affaires intérieures d'un pays va à l'encontre du droit à l'autodétermination et du multilatéralisme, a souligné le représentant.
Il a également regretté la réactivation du Titre III de la loi Helms-Burton, qui frappe non seulement le peuple cubain mais aussi les pays tiers.
Le Mexique vote pour la reprise du dialogue et de la coopération entre Cuba et les États-Unis, car cela contribuerait à un programme commun qui permettrait un développement mutuel.
Il a également rappelé les relations historiques entre Cuba et le Mexique et l'excellent état des relations bilatérales, ainsi que les liens économiques et de coopération dans le cadre d’un ample programme de développement.
Le Mexique demande à l'ONU de continuer à défendre les principes de la Charte des Nations Unies et du Droit international.

Le Bélarus prend la parole pour rejeter toute mesure unilatérale et coercitive à l'encontre de tout État souverain, ce qui constitue non seulement une violation des principes du Droit international, mais aussi une violation du multilatéralisme.
Photo : Capture vidéo
Nous considérons que le blocus constitue une mesure de terrorisme économique qui entrave le développement économique du pays et de la région, a-t-il souligné.
Depuis notre pays, nous défendrons toujours un État dans la représentation de son propre modèle politique et nous espérons que les principes du respect mutuel pourront être respectés.
Le Bélarus a toujours défendu cette motion et nous espérons qu'elle sera appliquée.

Le représentant de la Russie, pour sa part, a évoqué la campagne anticubaine lancée par les États-Unis pour atteindre leur objectif de sanctionner le gouvernement cubain pour avoir exercé son droit à l'autodétermination.
Il a également fait référence aux intérêts étasuniens dans la région et dans le monde, et signalé le boycott mis en place contre des présidents constitutionnels comme dans le cas de Nicolas Maduro au Venezuela.
Il a qualifié le blocus de principal obstacle à la jouissance des droits humains à Cuba et il a condamné les insinuations de Washington contre les médecins internationalistes qui apportent leur aide aux populations les plus défavorisées du monde.

La représentante de la Caricom, pour sa part, a réaffirmé la position de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays des petits États qui composent cet organe international
La Caricom est très préoccupée par le blocus car Cuba est une composante importante de la communauté caribéenne, a réaffirmé la représentante.
Elle a également évoqué l'intensification de la coopération entre les différents projets économiques et sociaux, signes de l'avenir de la région, et a souligné la présence cubaine dans les zones sinistrées pour fournir une aide médicale et sociale, ce qui témoigne de l'engagement de Cuba en faveur de la solidarité internationale, malgré le blocus.
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Cuba fait partie intégrante de l'organisation caribéenne, Cuba ne menace personne, a-t-elle souligné.
Nous considérons que le blocus n'est pas seulement une mesure punitive contre Cuba, mais aussi contre le développement régional, a-t-elle dit.
L'Azerbaïdjan a pris la parole au nom du Mouvement des pays non-alignés
 « Plus de 190 États sont solidaires de Cuba tandis que les États-Unis se maintiennent seuls dans une politique rétrograde contre la plus Grande des Antilles. »
« Nous demandons qu'il soit mis fin au blocus au nom du Mouvement des pays non-alignés, compte tenu de son caractère extraterritorial et injuste. Nous appelons au respect des principes de non-ingérence et de non-intervention dans les affaires intérieures des autres pays. »
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L'Assemblée générale est l'un des principaux organes de l'Organisation des Nations Unies, le seul dans lequel tous les États Membres (193 actuellement) sont représentés, chacun disposant d'une voix. Les questions d'intérêt mondial, telles que le développement durable, la paix et la sécurité, le changement climatique, l'égalité des sexes… y sont examinées
La disposition des sièges dans la salle de l'Assemblée générale change à chaque session. Au cours de la 74e session (2019-2020), le Ghana occupe le premier siège dans la salle et les autres pays s'assoient ensuite, par ordre alphabétique anglais.
Cuba présente aujourd'hui à la 74e session des Nations Unies le rapport « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d'Amérique à Cuba »

La présentation de la Résolution de Cuba sur les dommages du blocus imposé par les États-Unis commence à l’Assemblée générale des Nations unies

« Cuba ne cessera pas d'exiger l'élimination totale du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis », a déclaré sur Twitter le ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parrilla, à propos de la présentation aujourd'hui et demain, devant l'Assemblée générale des Nations unies, du projet de résolution sur la nécessité de mettre un terme à cette politique criminelle.

« Cuba ne cessera pas d'exiger l'élimination totale du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis », a déclaré sur Twitter le ministre cubain des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parrilla, à propos de la présentation, aujourd'hui et demain, devant l'Assemblée générale des Nations unies (AGNU), du projet de Résolution sur la nécessité de mettre un terme à cette politique criminelle.

Pour la 28e fois consécutive, l’ONU se prononcera sur le plus long siège commercial de l'histoire, un système de sanctions injuste et génocidaire qui constitue le principal obstacle au développement de l'Île, et que les États-Unis maintiennent en violation flagrante du Droit international et de la volonté de l'Assemblée, qui l'a condamné à 27 reprises.

C'est précisément dans le cadre du caractère méprisable de cette politique que les États-Unis ont recours à la pression et au chantage pour que certains pays modifient leur vote en faveur de Cuba, ce qui a été dénoncé lundi par le ministre cubain des Relations extérieures, qui a attiré l’attention sur les manœuvres menées par les responsables du gouvernement étasunien, principalement dans les pays d'Amérique latine.

« Après l'échec cuisant de l'année 2018, lorsque le Département d'État avait tenté d'amender et de modifier la nature de la Résolution traditionnellement présentée à l'Assemblée générale, l'objectif de cette année a été de faire baisser le nombre de voix à partir des pressions exercées dans toutes les régions de la planète », a déclaré Rodriguez Parrilla.

Mais « Cuba sait qu'elle peut compter sur le soutien unanime des peuples », ce qui est ressorti de toutes les tribunes internationales où cette question a été soulevée, comme ce fut le cas récemment au Sommet du Mouvement des pays non-alignés, dont la déclaration était claire dans la demande de la levée du blocus.

Rien que d'avril 2018 à mars 2019, le blocus a causé à Cuba des pertes évaluées à 4, 343 milliards de dollars et les dommages accumulés en près de six décennies s'élèvent à 138, 843 milliards de dollars aux prix courants.