
La juge fédérale Pollyanna Alves a rejeté une nouvelle accusation contre l'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva au motif qu'il n'existait aucune preuve permettant de l'incriminer.
Selon la chaîne Telesur, l'accusation a été portée par le Ministère public, dans l'intention de rouvrir le dossier de corruption et de blanchiment d'argent au profit de sous-traitants de l'entreprise Odebrecht.
Lula a été injustement emprisonné en 2018, ce qui l'a empêché de se présenter aux élections générales, alors qu’il avait de bonnes chances de l'emporter contre l’actuel président Jair Bolsonaro.
Ses avocats réaffirment qu'une persécution judiciaire a été menée contre le leader syndical brésilien, en même temps qu’ils ont ratifié son innocence auprès du tribunal : « Toutes ces décisions sont également pertinentes afin d’affirmer la primauté de la Justice et confirmer l'innocence de l'ancien président, bien que rien ne pourra réparer les 580 jours d'emprisonnement illégal, de violence et de souffrance infligés à Lula et à sa famille », rapporte la chaîne Telesur.
L'ancien président brésilien Luiz Ignacio Lula da Silva a évoqué la possibilité de se présenter aux élections de 2022 s'il estime avoir des forces majoritaires pour l'emporter. L'ancien dirigeant du syndicat des métallurgistes a retrouvé ses droits politiques en mars dernier, lorsque la Cour suprême fédérale a annulé quatre procès intentés contre lui par des tribunaux de la ville de Curitiba, dans le sud du pays, en raison d'un conflit de compétences.