Le gouvernement cubain offre aux migrants haïtiens un traitement conforme à leur condition humaine, leur fournit des soins de santé, de la nourriture et un logement, et se charge de gérer leur retour en toute sécurité ; un traitement diamétralement opposé à celui réservé avec violence par les autorités étasuniennes, qui sont les protagonistes de scènes honteuses et perfides contre une population de migrants qui n'est rien d'autre que le résultat de l'inégalité et de la ségrégation de l'ordre économique et politique imposé par les États-Unis dans plusieurs pays.
Une commission nationale, composée d’organismes de l'Administration centrale de l'État et de la Croix-Rouge, est chargée de l'analyse, de la logistique, des normes et des procédures pour la prise en charge de nos frères et sœurs de cette île des Caraïbes.
Le 7 octobre, Cuba a commencé le rapatriement des migrants haïtiens qui, souhaitant principalement rejoindre les États-Unis et les Bahamas, avaient débarqué sur les côtes cubaines dans la région de Maisi, dans l’extrême est de l’Île depuis septembre.
Yaudis Gomez Matos, fonctionnaire municipal en charge du processus, a expliqué au journal Venceremos que lors de ce premier voyage, 350 des 421 migrants qui se trouvent dans la province de Guantanamo seront transférés. Pour les déplacer, 14 bus ont été prévus pour les conduire à Santiago de Cuba, d'où ils poursuivront leur trajet en bateau vers leur pays d'origine.
Il a ajouté que les 71 personnes restantes retourneront en Haïti, mais que pour l'instant, elles restent dans le camp de la Pointe de Maisi, créé dans les années 1970 par la Croix-Rouge cubaine pour prendre en charge les sans-papiers, jusqu'au moment de leur retour volontaire. Là, en plus des services de base tels que la nourriture et l'eau, ils bénéficient de soins de santé garantis, avec un poste médical ouvert 24 heures sur 24.
Francisco Diaz Diaz, président de l'Association des Haïtiens et leurs descendants dans la province de Guantanamo, s’est félicité du bon traitement et la rapidité d'action des autorités, une procédure qu'il a vécue à quatre reprises depuis son entrée en fonction et dans laquelle l'humanisme a toujours prévalu.
Depuis leur arrivée à Cuba, tous les Haïtiens ont été examinés et soumis à des prélèvements aux fin de dépistage d’éventuelles maladies, dont la covid-19, en vue de laquelle ils ont fait l’objet de tests, et les quatre positifs ont été isolés et médicamentés jusqu'à ce qu'ils soient testés négatifs.
En outre, une femme enceinte de huit semaines et une autre souffrant d'un fibrome utérin ont été traitées, ainsi que 18 enfants atteints de gale et d'autres maladies de la peau dues à l'insolation provoquée par le long séjour en mer.






