ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
La Brigade portoricaine Juan Rius Rivera au Centre Fidel Castro Photo: Ariel Cecilio Lemus

Le Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de Cuba, Miguel Diaz-Canel Bermudez, a dénoncé sur Twitter la persécution des Portoricains solidaires avec son pays.
« Nous tenons à dénoncer le harcèlement auquel sont confrontés nos frères de Porto Rico, membres de la Brigade de solidarité avec Cuba, Juan Rius Rivera, qui vient de nous rendre visite. L'histoire nous a réunis il y a plus de 150 ans. Il n'y a aucune force capable de nous séparer », a posté le chef d'État cubain sur son compte Twitter.
La déclaration fait référence à l'intimidation par le FBI subie par plusieurs participants à la 31e Brigade de solidarité, qui en juillet a partagé avec le peuple cubain dans plusieurs provinces et a assisté aux activités à Cienfuegos pour la célébration du 26 Juillet, Journée de la Rébellion Nationale.
La coordinatrice de la Brigade, Milagros Rivera, a déclaré à Granma que le 23 août au matin, elle a reçu le premier appel de Dario Ortiz, un camarade du Comité (Cuba Solidarité) et de la Brigade, l'informant que deux agents du FBI s’étaient rendus à son domicile pour l'interroger sur la Brigade.

Des membres de la Brigade Juan Rius Rivera lors des célébrations du 26 juillet à Cienfuegos Photo: José Manuel Correa


Dans le cadre des conseils juridiques, il leur a été conseillé de ne pas recevoir d'appels d'inconnus, de ne pas parler du tout aux agents du FBI et, s'ils étaient accusés de quoi que ce soit, de communiquer avec leur avocat.
« C'est la première fois que nous sommes confrontés à ce genre d'opération visant à criminaliser le travail de solidarité et les voyages à Cuba. À plusieurs reprises, nous avons été détenus à notre arrivée à San Juan, mais il n'y a jamais eu d'opération du FBI contre la Brigade et le Comité de solidarité avec Cuba », a-t-elle ajouté.
L'Institut cubain d'amitié avec les peuples (ICAP) a publié une déclaration dans laquelle il condamne également ces campagnes de persécution et de harcèlement, tout en expliquant que l'action de solidarité repose uniquement sur le fait de braver le blocus criminel imposé par les États-Unis à Cuba depuis plus de 60 ans et d'affronter l'outrage subi par les Portoricains en tant que colonie des États-Unis.