ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
Photo: Juvenal Balán

Les principaux négociateurs des deux parties, Otty Patiño pour le gouvernement colombien et le commandant Pablo Beltran pour l'ELN, ont participé à la réunion. Le membre du Bureau politique du Parti communiste de Cuba et ministre des Relations extérieures, Bruno Rodriguez Parrilla, a joué le rôle d'hôte et de représentant de l'un des pays garants dans ce processus.

Le fait que Cuba, en participant à ce processus, ne soit motivée que par son engagement inébranlable en faveur de la défense de la paix, a été réaffirmé dans le discours de son ministre des Relations extérieures qui, lors de l'ouverture des pourparlers, a assuré que « Cuba a agi de manière discrète, impartiale et responsable, dans l'intérêt de la recherche d'une solution politique au conflit armé en Colombie », et a souligné « la volonté de notre pays de contribuer au succès de ce cycle de négociations ».

Il a invité les parties à « profiter de la magie, de la mystique et de l'espoir que Cuba et notre peuple, qui aime tant la Colombie, offrent toujours », et a souligné que le peuple colombien mérite la paix et peut l'obtenir.

« Les progrès réalisés à la table des négociations de paix au cours des cycles précédents au Venezuela et au Mexique jettent les bases pour atteindre des échelons plus élevés dans ce processus », a-t-il indiqué.

Le représentant de l'ELN, le commandant Pablo Beltran, a appelé quant à lui à « construire un Grand Accord National qui garantisse une paix définitive, réalise les transformations socio-économiques nécessaires et construise une démocratie participative », et ainsi « sortir de cette spirale de violence à laquelle les ennemis du changement et des pourparlers de paix veulent nous condamner ».

Pour le gouvernement colombien, la sénatrice Maria José Pizarro Rodriguez, en plus de saluer les représentants des pays garants (Norvège, Cuba, Venezuela, Chili, Mexique et Brésil), a affirmé qu'il ne s'agit pas « d'humaniser la guerre, mais de générer des dynamiques humanitaires qui rendent la violence de plus en plus répugnante », ajoutant que « la table de négociation doit sortir de Cuba pour gagner la Colombie afin de construire, avec le peuple de notre pays, la paix possible dont nous rêvons depuis des décennies ».

Photo: Juvenal Balán
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