ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
Photo : Ministère cubain des Relations extérieures 

La nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba est à nouveau au centre du débat, ce 2 novembre, à l'Assemblée générale des Nations unies (AGNU), où la vaste communauté internationale votera, vers 12h, la résolution présentée par l'Île dans laquelle sont dénoncés les graves dommages économiques et sociaux causés par cette politique en plus de six décennies d'application.
« Pendant plus de 30 ans, les États-Unis ont méprisé, ignoré et n’ont pas respecté la communauté internationale représentée à l'AGNU, en maintenant et en renforçant le blocus génocidaire contre Cuba, malgré la condamnation universelle. Nous continuerons à faire appel et nous continuerons à insister », a déclaré le Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, sur le réseau social X.
Le 1er novembre, une cinquantaine de délégations officielles, représentant les groupes politiques et économiques les plus divers de la planète et au nom de leurs pays, ont exprimé leur rejet ferme et historique des mesures unilatérales des États-Unis et ont exigé l'exclusion de Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme.
Les paroles prononcées ont été fortes car, comme l'a écrit Bruno Rodriguez Parrilla, membre du Bureau politique cubain et ministre des Relations extérieures, une fois de plus, le gouvernement des États-Unis s’est trouvé isolé face à la demande écrasante de la communauté internationale pour une Cuba meilleure sans blocus.
Lors de la séance plénière de l'ONU, les participants ont rappelé que, plus de trois décennies après la première résolution présentée à l'Assemblée générale des Nations unies contre le blocus, le gouvernement étasunien persiste à ignorer les nombreuses déclarations appelant à éliminer, sans conditions, de sa politique infructueuse, unilatérale et criminelle à l'encontre de l'Île.
Le rapport présenté par Cuba à l'ONU couvre les dommages causés par le blocus entre le 1er mars 2022 et le 28 février 2023. Il explique que plus de 80 % de la population cubaine actuelle n'a connu son pays que sous les effets dévastateurs de cette politique.
Durant la période, les dommages et les préjudices sont estimés à 4, 867 milliards de dollars. En l'absence de blocus, le PIB de Cuba aurait pu croître de 9 % en 2022.