
Conscients des graves dommages causés depuis plus de 60 ans par le blocus imposé par le gouvernement des États-Unis à Cuba, les représentants de divers groupes diplomatiques et politiques du monde entier, ainsi que de nombreux pays, ont ratifié, lors de la journée de clôture de l'Assemblée générale des Nations unies, leur soutien au projet de résolution cubain visant à mettre un terme à cette politique génocidaire.
Ils l'ont fait savoir non seulement par leurs votes, mais aussi par leurs interventions courageuses et énergiques lors de la séance plénière de l'ONU.
À cet égard, le représentant du Nicaragua a souligné sa position commune avec le G77 et la Chine, le Mouvement des pays non alignés et la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes et, au nom de la communauté des pays amis, il a affirmé que cette politique étrangère impériale allait à l'encontre des Nations unies et de sa Charte.
« Le blocus viole les droits de tout un peuple et nuit à son développement, empêchant la réalisation de l'agenda 2030 », a-t-il signalé.
Le représentant de la Bolivie a qualifié de violation des droits de l'Homme de tout un peuple la persistance du blocus économique, commercial et financier exercé contre Cuba par le gouvernement des États-Unis depuis plus de 60 ans.
Lors de son allocution en séance plénière, ce pays d’Amérique du Sud a remercié Cuba pour sa solidarité engagée avec les causes les plus nobles de l'humanité.
« Vos soldats de la santé ont parcouru la planète. Les peuples du monde ont pu constater que 60 ans n'ont pas suffi à punir un peuple solidaire », a-t-il rappelé.
Pour sa part, le représentant du Gabon a souligné que le blocus a des conséquences de plus en plus désastreuses pour la population cubaine et met en péril la coexistence pacifique entre les États.
La République islamique d'Iran a adhéré aux positions des organisations internationales et des pays qui rejettent le blocus contre Cuba, car « il n'a profité à personne ».
Le Belize a également adhéré à la déclaration des groupes régionaux qui ont soutenu la résolution cubaine, et son représentant a souligné qu'aucun État membre n'est au-dessus de la loi. Il a également rejeté la désignation de Cuba comme pays soutenant le terrorisme, une mesure qui, selon lui, exacerbe les conséquences inhumaines du blocus.
Quant au représentant du Brésil, il a évoqué les énormes dégâts économiques causés par cette politique et a affirmé qu'elle « a affecté la pleine jouissance des droits du peuple cubain ».
Le Chili a reconnu que le blocus « provoque des pénuries et des souffrances pour l'ensemble de la population cubaine » et son représentant a déploré « le fait qu'il soit toujours en vigueur ».
La représentation du Pérou a estimé que « les sanctions doivent être levées immédiatement » et a ajouté que le blocus est contraire aux principes de la Charte des Nations unies et au Droit international.
Des pays comme la Jamaïque, l'Égypte, le Congo, l'Iran et la Barbade se sont également joints à l'appel international en faveur de la levée du blocus des États-Unis contre Cuba.