La Bolivie a vécu, le 26 juin, un nouvel épisode de coup d'État, déjoué quelques heures plus tard grâce à la mobilisation populaire en faveur du président Luis Arce Catacora, dans la capitale et dans d'autres villes du pays.
Le général Juan José Zuñiga, relevé de ses fonctions la veille, a mené le coup d'État, qui a impliqué d'autres officiers militaires, aidés de véhicules blindés.
Au nom de Cuba, peuple solidaire de ces terres latino-américaines, le Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, a dénoncé les tentatives de subvertir la volonté du peuple par une action militaire contre la Constitution de l'État plurinational de Bolivie, ce qui aurait eu de graves conséquences.
Par le biais de plusieurs messages sur le réseau social X, il a offert son soutien au Président bolivien. « Nous sommes indignés par l'attaque contre la démocratie et le peuple bolivien que les médias internationaux ont montrée cet après-midi en Bolivie. Nous condamnons la tentative de coup d'État en cours et nous offrons toute la solidarité du gouvernement et du peuple cubains à notre frère Lucho », a écrit le chef de l'État.
Une fois la tentative de coup d’État déjouée, Diaz-Canel a salué le retrait des troupes putschistes de la place Murillo, à La Paz, soulignant qu'« un autre coup d'État militaire en Bolivie serait un nouvel affront à l'Amérique latine ».
Au cours de l'après-midi mouvementée de ce 26 juin, le président bolivien a déclaré que la démocratie devait être respectée. Le général Juan José Zuñiga, meneur du coup d'État, a été arrêté avec d'autres officiers militaires impliqués dans la tentative, après que le Bureau du procureur général a engagé des poursuites pénales à son encontre.
Après son arrestation, Zuñiga, qui fait actuellement l'objet d'une enquête pour des crimes présumés de terrorisme et de soulèvement armé, a été emmené dans une unité de la Force spéciale de lutte contre la criminalité (Felcc) à La Paz, a rapporté le site web Sputnik.
