ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
Photo : tirée de MPPCI 

CARACAS, Venezuela. – Un ouvrier à la tête d'un pays, voilà ce que l'oligarchie des patronymes ne pardonne pas à Nicolas Maduro. L'adepte des idées de Chavez est passé du statut de chauffeur à celui de leader d'une nation décisionnaire et exemple d'autodétermination sur le continent. Une fois de plus, la majorité des Vénézuéliens ont exprimé, par le biais du vote, leur décision de l'élire pour les guider dans la voie à la prospérité.
Maduro, candidat du Grand pôle patriotique Simon Bolivar – composé de 13 organisations politiques – a déclaré dans l'acte de proclamation et d'adjudication en tant que président constitutionnel, que les Vénézuéliens, ce 28 juillet, ont réussi à « vaincre le fascisme ».
« Ils ont su relever le défi d'une campagne électorale dans les conditions les plus difficiles : bloqués, attaqués, ce qui a été ressenti dans les fondements les plus profonds du foyer vénézuélien », a-t-il déclaré.
La volonté des gens s'est exprimée en sa faveur avec 51,2 % des votes exprimés, après la transmission de 80 % des procès-verbaux, a expliqué le président du Conseil national électoral (CNE), Elvis Amoroso.
La journée électorale du 28 juillet s'est déroulée « conformément aux dispositions de l'article 230 de la Constitution. L'élection présidentielle a eu lieu dans un climat de respect, de paix et de participation démocratique, bien que certains aient tenté de provoquer de la violence. Notre système électoral a fait l'objet de nombreuses attaques, mais la capacité technique, la morale et l'éthique du personnel du CNE ont permis de surmonter tous les obstacles », a-t-il déclaré.    
Concernant l'attaque contre le système de transmission de données, le procureur général de la République, Tarek William Saab, a indiqué qu'elle avait été coordonnée depuis la Macédoine du Nord. « Cette action n'a pas abouti, mais elle a ralenti le processus et l'annonce des résultats. Ils voulaient falsifier les procès-verbaux ».
Lester Toledo a été désigné comme la principale personne impliquée dans cet acte terroriste, accompagné de Leopoldo Lopez et de Maria Corina Machado. Justement, la dirigeante du parti Vente Venezuela a annoncé qu'elle avait en sa possession 100 % des procès-verbaux transmis par le CNE et, selon elle, Edmundo Gonzalez Urrutia a obtenu 70 % des votes, tandis que Maduro en a obtenu 30 %.
Machado a exigé que le CNE lui montre les procès-verbaux, mais elle n'a pas révélé ceux qu'elle prétendait détenir. La manipulation des données et des résultats finaux est la stratégie élaborée par l'opposition, avec le soutien de la Maison Blanche, pour dénoncer la fraude et tenter de répéter le phénomène Guaido de 2019.
À cet égard, Maduro a dénoncé la tentative de coup d'État de nature fasciste et contre-révolutionnaire qu'ils ont l'intention de perpétrer. Cependant, il y aura, « face à toute surprise, une réponse civique et militaire, policière et populaire. À tout moment, nous défendrons le droit à la paix et la vie de la Révolution en ce 21e siècle », a-t-il averti.
Dans le même temps, « un groupe de gouvernements de droite, subordonnés à Washington et ouvertement engagés dans les postulats idéologiques les plus sordides du fascisme international (...) tentent d'ignorer les résultats des élections ». À cet égard, le gouvernement bolivarien a décidé, par le biais d'un communiqué officiel, de retirer le personnel diplomatique en Argentine, au Chili, au Costa Rica, au Pérou, au Panama, en République dominicaine et en Uruguay, et d'exiger de ces gouvernements qu'ils retirent immédiatement leurs représentants du territoire vénézuélien.