ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN
Photo: Internet

CARACAS, Venezuela.– Le Parlement vénézuélien, lors d'une réunion mardi, a convenu d'adopter un ensemble de lois visant à protéger la population de la haine, du terrorisme et de la diffusion d'idées fascistes sur les réseaux sociaux, a annoncé le président de l'Assemblée nationale (AN), Jorge Rodriguez.
Il s'agit de la Loi pour le contrôle, l'exécution et le financement des organisations à but non lucratif et de la Loi contre le fascisme, le néofascisme et les expressions similaires. Cette dernière loi avait été présentée en avril par la vice-présidente exécutive Delcy Rodriguez.
Au terme de la réunion du Parlement, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Volker Türk, a exhorté le gouvernement vénézuélien à « s'abstenir d'adopter ce genre de lois ou d'autres lois susceptibles de porter atteinte à l'espace civique et démocratique du pays ». Il a également évoqué les allégations de « détentions arbitraires » et de « recours disproportionné à la force par les forces de l'ordre ».
En réponse à ces « déclarations intempérantes », le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvan Gil, a émis un communiqué dans lequel il les a rejetées « dans les termes les plus énergiques ».
Le chef de la diplomatie vénézuélienne a souligné que le Haut-Commissaire avait délibérément omis de condamner les événements terroristes et fascistes qui ont entouré les élections présidentielles.
Enfin, il a réitéré son appel à Türk « à renoncer à son attitude provocatrice, à cesser ses attaques brutales contre les institutions vénézuéliennes et qu'il prenne le parti des victimes de la violence de l’extrême droite qui, en utilisant des méthodes fascistes, a tenté de nuire à la population vénézuélienne ».