ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN

Caracas, Venezuela.– Le chef de la diplomatie vénézuélienne, Yvan Gil, a dénoncé le département d'État des États-Unis, qui « persiste dans sa position méprisable d'ingérence dans des affaires qui ne le concernent pas ».
Le porte-parole de la diplomatie des États-Unis Matthew Miller, a déclaré que « Edmundo Gonzalez Urrutia a obtenu la majorité des voix » aux élections présidentielles, bien que le Tribunal suprême de justice ait certifié la victoire de Nicolas Maduro, comme l'a souligné le Conseil national électoral dans la nuit du 28 juillet.  
Ainsi, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères a été catégorique dans sa réponse : « Nous ne devons d'explications à aucun organisme étranger, encore moins à l'empire hostile qui dirige une marionnette fasciste, qui a été rejetée par la majorité du peuple, car il personnifie la haine et l'agression de ses 930 sanctions, le sabotage de notre économie, les tentatives d'assassinat et les agressions violentes contre nos citoyens ».
Il a également rappelé que l'ancien candidat d'extrême droite « refuse de reconnaître les pouvoirs publics, face à la réprobation de tout un pays », puisqu'il n'a pas répondu aux convocations du Tribunal suprême de justice et, plus récemment, du Ministère public.
Un autre allié de la Maison-Blanche joue le jeu : le Conseil européen, par la voix de son Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a refusé de reconnaître la légitimité du leader bolivarien Nicolas Maduro, tout en remettant en cause la démocratie vénézuélienne.
Face à ces accusations, Yvan Gil a rappelé que « dans la patrie de Bolívar, où nous avons chassé les empires européens de nos terres par le sang et le feu, nous nous moquons de vos commentaires, nous savons que vous avez pour coutume de vous agenouiller devant les ordres de Washington, mais le Venezuela mérite le respect. Ici, c’est la Constitution et la démocratie qui l’ont emporté ! ».