
TEGUCIGALPA. – Le Premier secrétaire du Comité central du Parti communiste et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermudez, est arrivé le 8 avril, dans cette ville à la tête de la délégation cubaine qui participe au 9e Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (CELAC).
Le président a été reçu à l'aéroport international de Toncontin, au nom de la présidente Xiomara Castro, par Manuel Zelaya, coordinateur général du parti Libre, lequel a remercié le chef d'État cubain pour sa visite et sa participation au Sommet.
Pour son premier séjour au Honduras, le chef de l'État, accompagné de son épouse Lis Cuesta Peraza, a été accueilli par la garde d'honneur, ainsi que par l'ambassadeur de Cuba, Juan Roberto Loforte Osorio.

Avant l'arrivée du président, Manuel Zelaya a fait une brève déclaration à l'équipe de presse de la présidence cubaine, à laquelle il a déclaré que le peuple hondurien éprouve un grand respect pour Cuba. Ici, a-t-il ajouté, nous honorons également « la mémoire de ceux qui sont tombés dans toutes les batailles à Cuba, dans la lutte du peuple cubain ».
« Nous sommes éternellement solidaires et admirateurs permanents de la lutte du peuple cubain, du commandant Fidel Castro Ruz, de notre ami, mon camarade Raul Castro », a-t-il souligné.
À propos de la célébration du 9e sommet de la CELAC, Zelaya a déclaré que ce mécanisme d'intégration avait « une signification profonde, car il contient une grande partie des rêves, des aspirations des grands penseurs, des fondateurs de l'Amérique latine et des Caraïbes », a-t-il souligné.
Ceux-ci, a-t-il rappelé, ont donné leur vie pour ces idéaux, pour le rêve de l'unité. Au Honduras, nous avons Morazan, qui est mort en luttant pour l'unité de l'Amérique centrale ; au Venezuela, Bolivar, qui est mort pour l'unité de l'Amérique latine et des Caraïbes ; nous avons Sucre, Marti... « Tous les grands penseurs et les patriotes que nous avons eus en Amérique ont rêvé de l'unité et de l'intégration ».
Et la Celac, a-t-il conclu, « a une intégration presque parfaite ». Les 33 nations indépendantes de la région y sont représentées, ce qui constitue « un espoir de parvenir un jour à l'unité ».