
Chaque mot, signature, action, budget, chantage, décision, mensonge, pacte, délai ou ultimatum, opération secrète, directive de guerre et conspirations de Donald Trump donnent raison à ceux qui, depuis la campagne électorale précédente, auguraient des menaces à la démocratie des États-Unis, le Droit international et la paix, foulés aux pieds dans une tentative de « restaurer la grandeur » de l’empire.
Le brutal assaut du Capitole, le 6 janvier, pour tenter de voler les élections, les multiples mensonges qui lui ont succédé, les annonces interventionnistes de début de son second mandat comme la menace d’annexion du Canada, du Groenland, du canal de Panama ou de la bande de Gaza ; rebaptiser le Golfe du Mexique ; le mépris pour l’Amérique latine ; les alliances avec le génocidaire Netanyahou ou le bradeur de patrie Milei, confirment le caractère du fasciste, qui le jour de son anniversaire s’est offert un défilé militaire qui ne se déroulait pas aux États-Unis depuis 1991.
Le cynisme et le piège surpassent les présages ou pronostics, et ses acolytes internes ou étrangers tentent de le poser en paradigme du grand dictateur du monde actuel, avec la superpuissance des armes les plus sophistiquées pour imposer leurs desseins, au mépris de l’onu ou d’autres organismes internationaux, se moquant une fois de plus d’un Conseil de sécurité manipulable et contesté.
L’impunité des puissants doit cesser. Rien ne justifie de bombarder un pays et de mettre la planète en danger d’une catastrophe radioactive, pour qu’un président ayant des compte en suspens avec la justice s’attribue ce qu’aucun autre n’avait fait, ou pour que le dirigeant sioniste, également poursuivi pour des accusations de corruption et de crimes contre l’humanité, se maintienne au pouvoir.
Rien de plus dangereux que l’intention de Trump de mettre le monde à genoux pour prouver la « grandeur » des États-Unis, ainsi que la position hésitante et complice de l’Occident, alliés inconditionnels d’Israël qui commet des crimes et génocides sans précédent après la Seconde Guerre mondiale, qui applaudit les attaques injustifiées et prépondérantes du gouvernement des États-Unis contre des installations nucléaires à des fins pacifiques de l’Iran, inspectées régulièrement par l'Agence internationale de l'énergie atomique (aiea).
Les actions secrètes des agences de renseignement des États-Unis et de leurs alliés contre la Russie, la Chine, l’Iran, le Venezuela et d’autres pays, ainsi que le soutien public à l’action hostile promue par Washington, confirment les soupçons selon lesquels les directives et les plans occidentaux visent des guerres sanglantes et constituent une menace de conflagration nucléaire, aujourd’hui plus proche que jamais.
L’impudence et le cynisme de Trump sont sans limites : « Nous avons mené à bien notre attaque contre les trois sites nucléaires d’Iran, à savoir Fordow, Natanz et Ispahan, qui s’est avérée très réussie. Tous nos avions sont désormais sortis de l’espace aérien iranien. Une charge complète de bombes a été larguée sur le site primaire, Fordow... Aucune autre armée au monde n’aurait été capable d’un tel accomplissement... C'est maintenant le temps de la paix. »
Mais le vrai visage du néo-fascisme est décrit par le Secrétaire à la Défense des États-Unis, Pete Hegseth : « De nombreux présidents ont rêvé de porter le coup fatal au programme nucléaire iranien. Aucun ne l’avait fait, jusqu’à Donald Trump. Quand ce président parle, le monde ferait bien d’écouter... »
Tel est l’avertissement, la menace et le défi lancé au monde par le Pentagone. La paix par la force et le silence complice de ceux, nombreux, qui tremblent devant le chantage et le mépris pour la vie d’une nouvelle génération de faucons irresponsables, la « kakistocratie » ou le pouvoir des pires, qui manipule et entraîne à coup de mensonges et de pressions économiques, politiques, diplomatiques et militaires, une Union européenne soumise et à une otan totalement pliée aux ordres du grand manitou fasciste. •






