
CARACAS, Venezuela.– « Votre visite nous est toujours agréable, réconfortante. C’est pour nous une bonne nouvelle et aujourd’hui, où que soient Fidel et Chavez, il y aura un sourire de satisfaction, de tranquillité, parce que nous avons su comment rester unis, parce que la fraternité entre Cuba et le Venezuela ne cesse chanque jour de se renforcer ».
C’est en ces termes que s’est exprimé Diosdado Cabello Rondon, Secrétaire général du Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV), lors de son entretien avec le membre du Bureau politique Roberto Morales Ojeda, Secrétaire d’organisation du Comité central du Parti communiste de Cuba (PCC), qui a entamé hier une visite officielle dans ce pays frère.
Diosdado Cabello, qui est également ministre du Pouvoir Populaire pour les Relations Intérieures, la Justice et la Paix du Venezuela a affirmé que cette visite « revêt une impotance fondamentale pour nous, pour notre peuple, pour notre Parti » et a souhaité au dirigeant cubain et à la délégation qui l’accompagne « sa plus cordiale bienvenue » au nom du président légitime Nicolas Maduro Moros.
Cabello Rondon a remercié Cuba pour sa solidarité avec la Révolution bolivarienne. « Nous sommes heureux de vous accueillir comme des frères, comme des amis », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Pendant toutes ces années, nous avons beaucoup appris de l’histoire de la lutte du Parti communiste cubain, de ses défis et de sa résistance face à l’impérialisme ».
Il a rappelé que le Venezuela s’est toujours tenu aux côtés des peuples qui luttent pour leur liberté, et a souligné que la coopération avec la Grande île des Caraïbes symbolise la fraternité entre des nations libres. « Nous avons un ennemi commun depuis toujours, mais aujourd’hui cet ennemi est plus vorace. Qui s’en prend à Cuba s’en prend au Venezuela, et vice versa », a-t-il souligné.
Pour sa part, Morales Ojeda lui a transmis les salutations du général d’armée Raul Castro Ruz, leader de la Révolution cubaine ; et de Miguel Diaz-Canel Bermudez, Premier secrétaire du Comité central du Parti et président de la République. En outre, il a manifesté la solidarité et le soutien de Cuba dans cette lutte contre les tentatives d’ingérence impérialistes et les attaques contre l’autodétermination des deux nations.
«Nous saluons la façon dont le président vénézuélien et la fusion populaire-militaire-policière ont réussi mobiliser le peuple à pour défendre sa patrie, son indépendance, sa souveraineté », a-t-il souligné. « Nous saluons la cohésion et l’unité du peuple et de toutes ses autorités comme une garantie qu’à cette occasion la Révolution bolivarienne, comme à maintes reprises par le passé, sortira renforcée », a-t-il ajouté.
Il a signalé par ailleurs que la présence de la délégation cubaine dans le pays de Simon Bolivar et de Hugo Chavez est « un signe, comme toujours, de notre totale disposition à collaborer et à accompagner le peuple vénézuélien dans ses luttes », et il a évoqué l’hommage rendu devant la statue du Libertador Bolivar par le Héros national cubain José Marti, qui s’exclama : «Donnez-moi le Venezuela et dites-moi en quoi puis-je le servir...».
« Nous réitérons cet appel qui, plus qu’une consigne, est une conviction révolutionnaire ; c’est le sens du devoir historique que nous partageons aujourd’hui face au même ennemi : l’impérialisme, qui cherche à nous faire plier, à usurper, à agresser... , alors qu’en réalité nous nous levons et essayons de matérialiser la Proclamation de l’Amérique latine et des Caraïbes comme Zone de paix », a-t-il affirmé
Morales Ojeda a souligné le rôle joué par le PSUV dans ces moments d’assaut impérial, et a salué l’appel lancé à la session plénière extraordinaire du 5e Congrès de cette organisation, qui témoigne de l’engagement et de la grandeur du Parti, qui a vraiment la volonté de continuer à défendre les intérêts et la cohésion du peuple vénézuélien.
Vers la fin de la rencontre, les deux dirigeants ont signé la feuille de route pour donner suite à l’accord d’échange et de collaboration paraphé entre les partis des deux pays en août 2023, dans le but de renforcer l’action politique, diplomatique et communicationnelle. Ce document vise également à renforcer l’amitié, le dialogue, la confiance politique et l’apprentissage mutuel.
