
Nueva York, 29 septembre 2025.- Le gouvernement des États-Unis a profité de la nécessité d’un visa ou d’une autorisation de déplacement pour empêcher la participation de Cuba au 62e Conseil directeur de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS), qui a débuté à Washington DC.
« Cette action relève d’un traitement discriminatoire à l’encontre de Cuba, pays membre à part entière et actif de l’OPS », a déclaré à l’agence Prensa Latina la Première vice-ministre de la Santé publique, Tania Margarita Cruz.
Elle a dénoncé que le gouvernement des États-Unis « a profité de la nécessité d’une autorisation de déplacement pour empêcher ma participation en tant que chef de la délégation cubaine au Conseil directeur de l’OPS, dont les travaux ont démarré ce lundi ».

Le refus de visa a également empêché la présence d’un autre membre de la délégation, a expliqué la Première vice-ministre, qui se trouve à New York dans le cadre de la délégation cubaine qui participe au Segment de haut niveau de la 80e session de l’Assemblée générale de l’ONU.
« Loin de respecter leurs obligations en tant que pays hôte, les États-Unis profitent de ce statut pour essayer de faire taire la voix de Cuba, conscients qu’ils n’ont pas d’arguments pour réfuter nos positions », a-t-elle ajouté.
La Dr Cruz a rappelé que Cuba n’est pas seulement un pays actif dans le cadre de l’OPS. « C’est la nation qui a le plus contribué dans l’hémisphère à garantir la couverture sanitaire au niveau régional », a-t-elle souligné.
Des milliers de médecins et de professionnels cubains de la santé, a-t-elle rappelé, ont fourni et offrent leurs services dans la plupart des pays de la région ; en outre, des milliers de médecins, diplômés et techniciens de la santé provenant des nations latino-américaines et caribéennes ainsi que des États-Unis ont été formés à Cuba.
La fonctionnaire a averti qu’il était absurde de priver l’Organisation de la présence et de la participation directe de Cuba à ses délibérations, alors que notre pays a tant à apporter en matière technique, de stratégies et de politiques de santé.
« Depuis des décennies, Cuba dispose dee politiques de santé publique, de stratégies et de programmes, avec une vaste expérience accumulée, qui ont été approuvés et loués par l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) et l’OPS elle-même », a-t-elle conclu.
Le Conseil de direction de l’OPS se réunit une fois par an. Les travaux s’achèveront le vendredi 3 octobre.