Semer la douleur et la mort sur le sol cubain, faucher la vie d'innocents pour terroriser la population a été, avec le blocus, l'arme la plus utilisée par Washington pour tenter de détruire la Révolution cubaine.
Si la guerre économique et financière ne parvient pas à saper les piliers de la nation caribéenne, alors que la violence s'abatte sur ces fondations. Cette aberration criminelle est à la base des actions menées contre Cuba depuis janvier 1959 par les administrations successives qui ont occupé le Bureau ovale de la Maison-Blanche.
Ceux qui accusent Cuba de soutenir le terrorisme n'ont jamais hésité à s'en servir sans ménagement.
La récente dénonciation par la presse cubaine remet une fois de plus en question la capacité des États-Unis à fabriquer des listes et à accuser les autres de ce qu'ils font en toute impunité.
L'action du ressortissant cubain résidant aux États-Unis Ardenys Garcia Álvarez, membre d'un groupe contre-révolutionnaire s'entraînant ouvertement en Floride, est extrêmement grave.
Comme une sorte de retour au passé, ils ont organisé une infiltration clandestine sur nos côtes, afin d’introduire des armes et des munitions dans le but de commettre des actes terroristes.
Le plan était « simple » : pénétrer sur le territoire, recruter des mercenaires, mener des activités d'espionnage, attaquer des unités militaires pour se procurer des armes et provoquer un soulèvement armé.
Les Cubains sont bien conscients des conséquences de ces actes. Selon les données du ministère cubain des Relations extérieures, les actes terroristes commis par le gouvernement des États-Unis ont causé 3 478 morts et 2 099 personnes handicapées sur l'Île.
Nos archives historiques font état de plus de 600 tentatives d'assassinat contre Fidel Castro et d'autres dirigeants de la Révolution.
Comment oublier, en outre, les assassinats des alphabétiseurs Conrado Benitez et Manuel Ascunce et d'autres enfants, jeunes et paysans cubains par des bandes armées organisées par la CIA dans les années 1960 ?
Les victimes du sabotage contre l'avion de Cubana de Aviacion au large des côtes de la Barbade le 6 octobre 1976, de l'introduction de l'épidémie de dengue qui causa la mort de 101 enfants en 1981, et des bombes posées dans plusieurs hôtels de La Havane dans les années 1990 resteront à jamais gravés dans nos mémoires.
Le terrorisme contre Cuba n'appartient pas au passé. Au contraire, les discours de haine se sont multipliés ces dernières années. Rappelons les récentes attaques contre l'ambassade de Cuba à Washington.
Le 7 décembre 2023, la Résolution 19/2023 du ministère de l'Intérieur a été publiée au Journal officiel, avec la Liste nationale des personnes et entités liées au terrorisme contre notre pays.
Elle énumère les noms des individus et des organisations terroristes qui, depuis 1999, ont planifié, exécuté et comploté des actes d'une extrême violence sur le territoire cubain.
Certaines de ces personnes qui figurent dans la Résolution sont mises en cause dans la dénonciation faite par la presse cubaine. Conformément au Droit international, les coupables seront-ils traduits en justice aux Etats-Unis ?






