ORGANE OFFICIEL DU COMITÉ CENTRAL DU PARTI COMMUNISTE CUBAIN

Donald Trump a prêté serment le 20 janvier en tant que 47e président des États-Unis, devenant ainsi le deuxième président étasunien à effectuer deux mandats non consécutifs.
Dans son discours d'investiture, où l'on retrouve les postures et phrases habituelles de l'homme politique républicain, il a déclaré : « Le déclin des États-Unis est terminé. Nous serons enviés par toutes les nations et nous ne permettrons pas que l’on profite de nous. »
Entouré de l'euphorie de ses partisans et de l’attitude empêtrée des démocrates présents, il a annoncé qu'il allait déclarer une urgence nationale à la frontière avec le Mexique, changer le nom de golfe du Mexique pour « golfe d'Amérique » et « qu’il récupérera » le canal de Panama.
La nouvelle administration dénoncera les cartels de la drogue comme des organisations terroristes étrangères et invoquera la Lois sur les étrangers et la sédition, de 1798, pour lutter contre les gangs et les réseaux criminels.
Sur le plan économique, le président a assuré qu'il mettrait fin à « l'inflation record » qui frappe le pays, une situation qu'il a attribuée à des « dépenses excessives » et à des politiques énergétiques erronées.
Quand au commerce extérieur, il a dit qu'il travaillait à la création du Service des impôts étrangers, chargé de collecter les droits de douane et autres taxes.
Comme on pouvait s'y attendre, connaissant la projection du politicien républicain, la nouvelle administration a annoncé l'intention des États-Unis de se retirer, pour la deuxième fois, de l'Accord de Paris sur le climat.
Les deux présidents de l'administration démocrate sortante, Joe Biden et Kamala Harris, assistaient à la cérémonie, accompagnés des anciens présidents Barack Obama, George W. Bush, Bill Clinton et de l'ancienne secrétaire d'État Hillary Clinton.
Parmi les personnalités politiques latino-américaines présentes à l’investiture figuraient les présidents d'Argentine, Javier Milei ; d'Équateur, Daniel Noboa ; du Paraguay, Santiago Peña et du Salvador, Nayib Bukele.
Le vice-président chinois Han Zheng, la première ministre italienne Giorgia Meloni et l'ancien premier ministre polonais Mateusz Morawiecki étaient également présents.
Sans oublier de mentionner la présence des PDG des géants de la technologie Mark Zuckerberg (Meta), Jeff Bezos (Amazon) et Elon Musk (Tesla et SpaceX), entre autres.
Ainsi commence la nouvelle saison de la saga Trump qui, dans le cadre de sa « grille » de programmes variés, promet une politique économique protectionniste, des expulsions massives et des tensions bilatérales accrues avec certains pays d'Amérique latine.